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Bobo-Dioulasso : le Conseil économique et Social(CES) veut promouvoir la paix et la cohésion sociale  

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Le Conseil Economique et Social (CES)  organise un Forum National du 26 au 28 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso. Le lancement officiel  s’est tenu dans la matinée du Mercredi 26 juillet 2023 dans la salle de conférences du conseil régional des Hauts-Bassins. L’objectif est de promouvoir le vivre ensemble. La cérémonie a été présidée par Bonaventure  OUEDRAOGO président du CES en présence des forces vives de la région.

Catherine ZONGO

«LA laïcité au Burkina : quelle stratégie pour une cohésion sociale véritable ? » est le thème du forum organisé par le Conseil Economique et Sociale(CES). A cette occasion, chefs coutumiers, leaders d’associations et les religieux ont tous marqué le pas pour assister à ce forum de la laïcité qui se tient au conseil régional des Hauts-Bassins, les 26 au 28 Juillet 2023.

Une vue de la mobilisation des acteurs à ce forum

En rappel, le Conseil économique et social est un organe consultatif consacré par la constitution de  juin 1991.  Par ailleurs, le Burkina Faso est un pays constitué de plusieurs ethnies avec une multitude de croyance.

Bonaventure D. OUEDRAOGO le Président  du CES.  Prenant parole, il a fait savoir aux participants que ce forum à dégager les forces et faiblesse de la laïcité afin de mettre à nu la stratégie de refondation  et du vivre ensemble dans la paix et dans la cohésion sociale. Nous devrons travailler à renforcer la laïcité au Burkina Faso.  Pour la pratique de la laïcité, nous avons certainement des forces et des faiblesses, exhorte-t-il Bonaventure OUEDRAOGO.

Ph de Bonaventure OUEDRAOGO, président du CES

Le président lui-même a par ailleurs montré la pertinence de ce forum. Bonaventure OUEDRAOGO a invité tous les acteurs de ce forum à travailler à ce que la laïcité soit une réussite et contribue fortement au vivre ensemble au Burkina Faso.

Ph de El ADJ IDRISSE GNINI de la communauté musulmane

El ADJ IDRISSE GNINI, imam représentant la communauté Musulmane de Bobo-Dioulasso. En tant que participant à ce forum, il a  encouragé les organisateurs du CES. Pour sa part,  il attend  à ce que le peuple Burkinabé  s’unisse dans la même  direction  pour cultiver la   paix et la  cohésion sociale au Burkina Faso.

Ph de famille des participants à ce forum

Les échanges sur la laïcité se tiennent jusqu’au 28 juillet 2023 dans la salle de conférence du conseil régionale des Hauts-Bassins.

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Banfora : le projet «TUUMA» offre un véhicule flambant neuf à la commune

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Le projet « TUUMA » a procédé  à la remise du matériel roulant à la commune de Banfora le mercredi 26 juillet  2023 dans la matinée. La cérémonie de remise sa eu lieu en présence de Yakouba BARRO Président de la  Délégation Spéciale de la  Communale de Banfora et du 2ème Vice-président Frédéric HEMA.

Adama TRAORE

En rappel, le projet TUUMA qui signifie travail en langue nationale mooré  offre un véhicule Toyota hillix , à la Commune de Banfora. le projet Tuuma intervient dans la plaine irriguée de SIENNA dans la commune de Banfora depuis les années 2020.

                             Ph de la remise du matériel roulant

Selon le Président de la Délégation Spéciale Communale , ce véhicule vient à point agrandir le parc automobile et apporter un grand changement dans les services au niveau de la mairie de Banfora. Dans un contexte sécuritaire difficiles  où il devient  veritablement impossible pour les communes d’acquérir du matériel roulant, avoir un véhicule de la part du projet Tuuma est à saluer à sa juste valeur car les mots manquent à la Commune pour exprimer sa satisfaction.

Il promet que  la commune va faire de son possible pour bien entretenir ce don inestimable pour le bonheur des populations de Banfora et des services de la mairie de Banfora .

Par ailleurs il profite de cette remise pour lancer un appel à tous les projets intervenants dans la commune à emboîter le pas.

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Centre Africain de Droit d’Administration(CADA) :les professionnels du Droit partagent leurs expériences dans la ville de Sya

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Le centre Africain de Droit et d’Administration (CADA) a organisé un partage d’expérience dans la matinée du Samedi 22 juillet  2023 à Bobo-Dioulasso. La conférence s’est tenue dans la salle de conférence de l’université Nazi Boni. L’objectif est du CADA est de créer un cadre juridique du partage d’expérience des acteurs du Droit. Le partage d’expérience à eu lieu à Bobo-Dioulasso en présence des professionnels du Droit et de l’administration. Adama BIDIGA a présidé la cérémonie.

Catherine  ZONGO

« La répression des infractions en matière de criminalité économique et financière et corruption au Burkina », c’est ce thème qui a réunis les juristes, administrateurs, les professionnels du droit et étudiants à la salle de la LONAB à l’université NAZI BONI.Et selon le Président de la délégation spéciale de la ville de Sya , Adama BIDIGA a encouragé cette initiative .Pour lui, ce panel  permettra de corriger les lacunes  au niveau  des acteurs du gouvernement, de   détecter  les infractions, et de lutter contre le blanchissement de capitaux au Burkina Faso.

Ph du président de la cérémonie, Adama BIDIGA, Maire de la commune

Ce partage d’expérience vise à mettre en contact tous les acteurs du Droit. C’est pourquoi, l’enseignant Chercheur, directeur exécutif du CADA, Dr  DIASSIBO YONLY pense que cette rencontre doit rapprocher les théoriciens et les pratiquants du Droit afin que ces acquis soient accessibles à tous sans distinction, d’où la naissance du CADA. A en croire le  président du comité d’organisation, cette rencontre doit être formative, sensibilisatrice  afin d’informer la société sur le blanchissement des capitaux et la criminalité. Elle vise aussi deux étapes: l’investigation technique en matière patrimoniale, et la technique spéciale  d’enquête.

Ph  directeur exécutif du CADA, Dr  DIASSIBO YONLY

Moussa Dianda  panéliste et  substitut du procureur général près  de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, et membre du comité  spécialisé dans la répression des affaires économiques. Il a par ailleurs expliqué les techniques spéciales d’enquête et  d’investigation patrimoniale. Aussi, il a  procéder  de mettre à nu  les  différents textes juridiques, des institutions et a  procédé également à une analyse  des différentes techniques  d’enquête. Il a fait savoir au grand public, l’existence d’une nouvelle enquête. Et, cette nouvelle enquête appartient exclusivement à des institutions privées.

Ph de Moussa Dianda  panéliste et  substitut du procureur général

Le CADA se veut un cadre d’échange entre les professionnels du Droit. Lors de ces échanges, les panelistes ont ticket les participants sur la nécessité de  réprimer les  infractions en matière de criminalité économique et financière et   corruption au Burkina Faso.

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Publiée par jeunereporter.net sur Vendredi 16 septembre 2022

Bobo-Dioulasso: la société WATAM veut mettre fin à la pénurie du  sang

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  WATAM S.A ( West African Trading and Manufacturing ) a organisé une opération de don de sang dans la matinée de ce vendredi 21 Juillet 2023 à Bobo-Dioulasso.  Cette opération s’est tenue au sein de la cité universitaire KOBAWOUE de l’université NAZI BONI . L’objectif de ce don de sang est de résoudre un temps soit peu l’insuffisance des poches de sang en ces périodes hivernales.

Catherine  ZONGO

Etudiant de l’université Nazi Boni et autres venus d’ailleurs ont répondu au don de sang initié par  la société « WATAM ». Fournir aux malades le liquide précieux, sensibiliser la population Burkinabé à faire acte de patriotisme et à disponibiliser ce liquide  est le vœu de Issa Kaboré, Marketeur à WATAM.SA. Le choix de la cité universitaire  de Bobo-Dioulasso a été fait n’est pas fortuit.Car c’est un endroit propice  qui permettra de mobiliser les étudiants  afin d’obtenir plus de poches de sang  pour sauver des vies, a-t-il fait savoir le Marketeur de « WATAM » Issa KABORE dans notre micro.

Ph de Issa Kaboré, agent à WATAM.SA

Donner son sang c’est sauver des vies, tel est le slogan du Centre National de Transfusion sanguine(CNTS). C’est aussi dire que le don de sang est vraiment important et un acte citoyenne. Et c’est à travers ce geste que nous pouvons suffisamment avoir les poches de sang pour sauver les malades, a fait savoir  YELEMOU Paulin, attaché de santé au CNTS. Il ajouta également que les besoins maximums sont les enfants de 0 à 5 ans, les femmes en maternité, les accidentés, les personnes blessés de guerre dans la conquête du terrorisme. Aussi, il profite de notre micro pour mobiliser la population de donner leur sang comme acte citoyenne .Selon l’attaché de santé, le sang ne se vend pas en pharmacie il y a plusieurs personnes malades qui ont besoin juste du sang pour avoir la vie , ajouta-t-il. Pour lui, c’est à travers ses occasions qu’ils arrivent à gagner du sang pour sauver les malades.

Ph de YELEMOU Paulin, attaché de santé au CNTS et ses poches de sang

Constant K Guéyé, est  le délégué sortant de la cité universitaire de Bobo-Dioulasso.  Il est  l’un des donateurs de cette opération, qui a fait acte de patriotisme pour sauver des vies. Il affirme d’être heureux  en faisant cet acte. Il entend mobiliser les étudiants à venir participer à ce don de sang initié par la société « WATAM ».

Ph de Constant K Guéyé, le délégué sortant de la cité universitaire KOBAWOUE

Paulin YELEMOU,  encourage et félicite les personnels de « WATAM »  pour leur belle initiative en organisant cette opération citoyenne. Il a profité interpeller les autres sociétés à emboîter ces pas afin de pouvoir sauver la vie de l’humanité.

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Banfora/CASCADES : le taux de succès au BEPC et au BAC est successivement de 36,10% et 44,10%

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Dans la matinée de ce Vendredi 21 Juillet 2023, une équipe du Journal en ligne Jeune reporter.net est allée s’entretenir avec le Directeur Régional des l’Enseignements Post-Primaire et Secondaire de la région des Cascades, l’inspecteur Alidou Karim KONE. L’objectif de cet entretien est de toucher du doigt les réalités liées à l’enseignement Post-Primaire et secondaire de cette région. 

Adama TRAORE 

Jeune Reporter.net : Bonjour monsieur le directeur.

Monsieur le Directeur : Oui bonjour.

Jeune Reporter.net : Comment vous vous appelez ?

Monsieur le Directeur : Je m’appelle Alidou Karim KONE. Inspecteur de l’Enseignement secondaire. Directeur Régional des Enseignements Post-Primaire et Secondaire de la région des Cascades.

Jeune Reporter.net : Quel état des lieux faites-vous des examens du BEPC et du BAC de la session 2023-2024 ?

Monsieur le Directeur : Merci. A ce jour nous avons pu faire ces deux examens. BEPC d’abord et ensuite le BAC. Dans l’ensemble tout s’est bien passé. Nous avons transmis tout ce qui était des documents à transmettre à Ouagadougou. Pour ce qui concerne l’état des lieux, j’imagine que ce sont les résultats que vous voulez. Au BEPC nous avons fait un taux de 36,10% de taux de réussite. Au baccalauréat, un taux de réussite de 44,10%.

Jeune reporter.net : Quelles ont été les difficultés rencontrées au cours de ces deux examens ?

Monsieur le Directeur : Ce sont des activités qui regroupent un grand nombre de personnes et qui se préparent depuis le début de l’année scolaire. Bien sûr ça ne peut pas se passer sans difficultés. Cette année nous en avons eu quelques-unes. D’abord dans l’organisation de ces deux examens, le ministère a mis en place un nouveau logiciel qui devait gérer les deux examens, étant donné que les gens n’étaient pas bien outillés il Ya eu quelques difficultés dans l’ensemble sur le plan national, mais à notre niveau dans la région des Cascades cas même il faut dire que les acteurs n’ont pas été trop dérangés. Pour le baccalauréat également s’étaient les mêmes difficultés que nous avons pu surmonter. Tout ce qui est arrivé nous avons pu gérer dans le cas contraire nous demandons de l’aide depuis Ouagadougou. Au tout début des épreuves du BEPC nous avions des difficultés pour les feuilles de composition qui ne sont arrivées tôt. Une fois arrivées nous avons immédiatement fait le dispatching partout et même à Mangodara ou les gens ne pensaient pas que nous allons pouvoir faire les examens parce que dite zone rouge. Tout cela grâce à l’appui de l’administration au niveau local et les FDS nous avons pu gérer Mangodara. Et pour ce qui est du baccalauréat, les candidats ont été convoyés vers Banfora dans les mêmes circonstances.

Jeune reporter.net : Pour ce qui concerne ces deux examens y a-t-il eu des cas de fraude ?

Monsieur le Directeur : Les cas de fraudes ça ne peut pas manquer. Il y a eu des tentatives de fraudes. Ce qui nous ont été signalés c’est au niveau du baccalauréat avec un téléphone portable et très vite grâce à la vigilance des acteurs ont a pu bloquer la personne et je pense qu’elle doit répondre devant les juridictions.

Jeune reporter.net : Quel bilan faites-vous des résultats de ces différents examens par rapport aux années passées ?

Monsieur le Directeur : En terme de bilan, il faut reconnaitre que les résultats sont en baisse par rapport à l’année dernière ou au BEPC nous étions à 46 et quelques pourcents et au BAC nous étions à 46 et quelques pourcents également. Il faut savoir que la tendance est nationale car le taux national est également en baisse.

Jeune reporter.net : La situation d’insécurité est-elle la cause de cette baisse des taux de réussite ?

Monsieur le Directeur : C’est possible parce qu’il y a eu beaucoup de déplacement de candidats. Au niveau local à deux jours de l’examen du BEPC nous avons eu à déplacer des centres d’examens parce que nous avons eu des alertes ou la sécurité nous a amené à faire déplacer des centres. Les enfants ont été certainement déconnectés, c’est possible car n’étant pas dans sa zone de résidence, n’étant pas dans son biotope, ça peut causer des stress.

Jeune reporter.net : Depuis un certain nombre d’années, la région des Cascades tient la queue quand il s’agit des résultats scolaires, selon vous entend que premier responsable des enseignements post-primaire et secondaire de la région des Cascades, quelles sont les difficultés qui minent le système éducatif dans cette partie du Burkina Faso ?

Monsieur le Directeur : En tant que premier responsable, je dirai que les difficultés sont liées à tous les niveaux : actuellement nous avons l’impression que tout le monde à baisser les bras. D’abord chez les acteurs, chacun se dit ce n’est pas le travail à moi seul, ces élèves qu’ils réussissent ou pas ce n’est pas mon problème. C’est l’impression que j’ai, chacun a baissé les bras. Au niveau des parents c’est la même chose il y a un laisser-aller. Aujourd’hui les enfants apparemment ne sont pas suivis. Au niveau des élèves eux-mêmes, ils se disent l’école n’est pas la seule voie de réussite. Il n’y a pas de soutien de la société pour accompagner les acteurs que nous sommes Donc l’un des l’autre, toute la société a lâché.

Jeune reporter.net : Quelles solutions préconisez-vous en tant que premier responsable ?

Monsieur le Directeur : Nous acteurs pouvons faire des plaidoyers aux parents d’élèves, organiser des activités, primer les élèves. Si nous faisons ça peut être que ça va aller. Ailleurs nous voyons des bonnes volontés aller faire l’école pour organiser des journées d’excellence. Cela manque chez nous et même quand on approche la réaction n’est pas trop ça. Mais il appartient à nous les acteurs de continuer à aller vers les gens, peut-être qu’on sera accompagné un jour. Sensibiliser les gens. Motiver les acteurs que nous savons : les enseignants, les éducateurs, toute l’administration scolaire. Apporter la motivation pour que les gens repartent comme avant. Aux élevés s’est les sensibiliser et les mettre au travail.

Jeune reporter.net : Quel message avez-vous à lancer à l’endroit des élèves, des parents et des enseignants ?

Monsieur le Directeur : A l’endroit des parents, je dirai qu’ils reprennent leur place, qu’ils soient les parents des enfants, les parents des enseignants, les parents des acteurs de l’enseignement. Qu’ils reprennent leur place et qu’ils fassent ce qu’ils doivent faire en tant que parents qui aiment les enfants. Un père ou une mère qui aime son enfant ne va pas le laisser aller à lui-même comme ça. Il va l’encadrer. Qu’ils fassent ce travaille. A l’endroit des élevés, je leur dirai de toujours croire en l’école. Il est vrai que l’école n’est pas la seule voie de réussite mais c’est la voie principale qui mène à la réussite. Aux enseignants, à tous les autres acteurs de l’enseignement c’est se dire que s’est à nous de construire la société. Les élèves que nous avons aujourd’hui sont les hommes de demain. Si nous aimons ce pays nous devons donner tout de nous pour que ces enfants-là réussissent pour que ce pays-là puisse avancer. Dire à l’administration, donnons-nous la main pour que ça puisse marcher.

Jeune reporter.net : Quel sera votre message de fin pour cet entretien ?

Monsieur le Directeur : Mon message de fin sera de dire que pour l’éducation j’y crois. Je sais que quelque chose peut être fait et il faut que chacun fasse son travail pour que ça marche. Je vous remercie.

Jeune reporter.net : Merci à vous également et à très bientôt

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Sud-Ouest : les nutritionnistes  échangent avec les autorités de la région sur la malnutrition

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Les acteurs de la nutrition du Sud-Ouest échangent sur les difficultés et contraintes rencontrées dans la lutte contre la malnutrition dans le chef-lieu de la région du Sud-Ouest, le lundi 17-au Vendredi 20 Juillet 2023. Le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, M. Boureima SAVADOGO,a présidé la première session de l’année 2023 du Conseil Régional de la Nutrition (CRN). L’objectif est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la malnutrition à travers les interventions multisectorielles synergiques des secteurs sensibles et spécifiques à la nutrition dans la région du Sud-ouest.

Romual PARE depuis GAOUA pour Jeune reporter

C’est un cadre de rencontre et d’échanges avec les différents acteurs intervenant dans la lutte contre la malnutrition dans la région du Sud-Ouest. Au cours de la rencontre les participants ont apprécié la mise en œuvre des recommandations issues du dernier CRN (CRN-2 2022) et la situation nutritionnelle et alimentaire des enfants de 0 à 5 ans (données de dépistage et de prise en charge de la malnutrition). Ils ont aussi évalué la contribution des différents partenaires locaux en matière de Nutrition et présenté le bilan de la mise en œuvre des activités de lutte contre la malnutrition des autres secteurs sensibles à la nutrition (contribution) pour le premier semestre de l’année 2023.

Selon les résultats de l’enquête nutritionnelle SMART 2022 dans la Région du Sud-Ouest, la prévalence de la malnutrition chronique est estimée à 24,1 %, celle de l’insuffisance pondérale à 15,2%, et la malnutrition aiguë globale (MAG) à 7% en 2022. Aussi des disparités existent entre les provinces de la région.

Ph de famille des participants à cet atelier d’échange

La Province du  Ioba qui est à 9 % de malnutrition aiguë (le seuil d’urgence OMS est ≥ 10%) et le Noumbiel avec 5,2%. Pour la malnutrition chronique, le seuil d’alerte de l’OMS est ≥ 30% et d’urgence ≥ 40 %) on note dans le Ioba 26,6% et 18,7% dans la Bougouriba.

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A Banfora :l’ONG GERDES veut faire zéro infection du VIH/SIDA

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L’ONG GERDES a sensibilisé les éleves du Lycée  Communale  de Banfora  sur les mesures de prévention des IST,des MST et des grossesses non désirées. L’activité a eu lieu le mercredi 19 Juillet 2023  au sein de l’établissement.

Par Adama TRAORE

 Entrant dans le cadre des activités du bureau national des scouts du Burkina Faso, cette activité même si elle est tenue en période de vacance, a pour objectif de permettre aux adolescents de mieux se protéger non seulement contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) mais également contre les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) et les grossesses non désirées.

Ph de HEMA Fulgence Commissaire Régional des Scouts des Cascades

Pour monsieur HEMA Fulgence Commissaire Régional des Scouts des Cascades,cette activiténe va pas se limiter au Lycée Municipalau regard des objectifs qu’elle vise. Il le dit en ces termes : «  Nous sommes partis du constat que le nombre de cas de grossesses indésirées, le nombre de personne infectée demeure toujours élevé chaque année dans la région des Cascades et particulièrement en milieu scolaire. Nous espérons qu’avec ces sensibilisation les données vont changer.Au regard de l’ampleur du phénomène, nous avons ciblé quelques établissements scolaires de la vile de Banfora en plus de lycée Municipal : l’Institut Sacré Cœur, le lycée Saint Augustin, le lycée Santa de Niangoloko, le lycée Départemental de Bérégadougou, le lycée Départemental de Moussodougou, le lycée Privé Catholique Saint Etienne de Bérégadougou. Si d’autres occasions se présentent nous allons toucher les autres établissements… »

Elève du lycée Saint Viateur de Banfora Nouhoun HEMA a la lourde charge de jouer le rôle de communicateur pour cette activité. Il dit être très satisfait de la mobilisation et de la participation de ses camarades élèves du lycée Municipal. Il nous le fait savoir en ces mots : « Ce soir nous avons été avec nos jeunes frères et sœur pour leur parler des grossesses non désirées en milieu scolaire comment éviter les IST et les MST.Nous avons également expliqué un peu le changement de comportement durant la période de puberté, la gestion hygiénique des menstrues. Nous sommes sûr que notre message est bien assimilé par nos camarades au vu de la pertinence des questions qu’ils nous ont posé. Nous demandons aux parents de revenir sur leur responsabilité vis-à-vis de l’éducation des enfants sur tous les plans.

Au regard de l’importance de cette activité et de la mobilisation des élèves elle devra se poursuivre dans tous les établissements scolaires de la région des Cascades afin de réduire considérablement les cas de grossesses non désirées mais également mettre fin aux IST et vaux MST.Tous les parents doivent accompagner les initiateurs d’une telle activité pour l’intérêt de toutes et de tous.

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