Dans le cadre de la 20^e édition de la semaine nationale de la citoyenneté SNAC, s’est tenu dans la matinée de ce lundi 23 octobre 2023 la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs nationale au lycée mixte d’accart-ville de Bobo-Dioulasso. Une cérémonie présidée par Madame le Gouverneure de région des Hauts-Bassins, Mariama KONATE/ GNANOU, en présence des structures déconcentrés de la ville de Sya.

Judicael S. SOMBIE 

« Citoyenneté en action pour la reconquête de l’intégrité du territoire nationale », c’est sous ce thème que se tient la 20^e édition de la semaine nationale de la citoyenneté. La SNAC débute ce lundi 23 au vendredi 27 octobre 2023. Initiée il y’a de cela vingt 20 ans, le SNAC se veut un cadre de célébration de la citoyenneté burkinabé à travers la sensibilisation, l’information et l’interpellation de l’ensemble de la population sur l’importance de la culture de cette citoyenneté pleinement assumée. Au cours de cette semaine, plusieurs activités de sensibilisation, d’échanges et de concertation seront organisées sur l’ensemble du territoire national à savoir le jeu de concours sur le civisme au profil des élèves des établissements post-primaire, les conférences sur le civisme et la citoyenneté dans les écoles, les universités et les centres de formation professionnelle, une journée porte ouverte de la justice au profil des PDI a Fada N’Gourma,  une conférence sur le civisme économique au profil des commerçants, une journée nationale  de salubrité et d’action citoyenne , le dialogue intergénérationnel et une cérémonie officielle de la valeur de la citoyenneté burkinabè.

                     une vue des participants à la montée des couleurs

Et, selon Madame la gouverneure Mariama KONATE/GNANOU, cette cérémonie marque le lancement des activités de la 20^e édition du SNAC dans la région des Hauts-Bassins. Elle profite de ses instincts, insister sur l’importance du drapeau national et les trois (03) autres symboles du Faso que sont, les armoiries, l’hymne national et la devise, car pour la première responsable de la région respecter les symboles du Faso, c’est d’une part, affirmer l’existence du Burkina Faso et de s’engager à consolider sa souveraineté et d’autre part, c’est de faire preuve de la citoyenneté et l’attachement aux valeurs sociales burkinabè.

Pour terminer, Mariama KONATE/GNANOU tient à rappeler que cette année, la journée nationale du drapeau se tient dans un contexte sécuritaire et humanitaire, pour ce faire, nous devons éveiller en chacun le sursaut patriotique et   comprendre que c’est au prix d’efforts et de sacrifices que nous pourrons résister à l’adversité, la vaincre et poursuivre ensemble l’œuvre de construction de notre chère patrie.

Pour le directeur régional des droits humains, de la promotion de la citoyenneté et de la paix dans la région des Hauts-Bassins, Harma HEMA, le choix de cette thème traduit un engagement de la part de chacun de nous, à faire face aux difficultés que nous traversons depuis plus de cinq (05) ans. Cependant, il invite les burkinabés à inscrire leurs actions dans le cadre du patriotisme, du civisme et de l’amour de la nation car cela est un rappel aux valeurs d’entente qui ont fait la grandeur de notre pays au-delà des frontières.

Ph de Harma HEMA, Directeur régional des droits humains

Le lycée Mixte d’Accart-ville est un établissement d’enseignement secondaire et technique qui compte cette année scolaire deux milles cent (2100) élèves. Pour Ouattara Emån, élève dudit lycée, la semaine de la citoyenneté représente beaucoup pour nous car elle nous apprend que nous devons défendre notre patrie en tout lieu avec intégrité et honnêteté.

Ph de  Ouattara Emån, élève du Lycée Mixte Accar-ville

Toutefois, elle invite ses camarades à être dynamique dans les études et à combattre l’incivisme en milieu scolaire.

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Dans l’après-midi de ce vendredi 20 octobre 2023, le président de la   délégation spéciale communale, Adama BIDIGA a échangé avec les acteurs de la société civile de la défense des droits au logement. Les échanges se sont portés sur les résultats de  restitutions des travaux de la commission chargée de suivre les recommandations du rapport commandité par le gouverneur de région. La rencontre a eu lieu à l’hôtel de ville de Bobo-Dioulasso en présence de l’ensemble des acteurs.

Judicael S.SOMBIE      

Le bureau a été mis en place en mars 2023 dernier  pour réfléchir sur les solutions au problème foncier de la commune de Bobo-Dioulasso. La commission regroupe en son sein les représentants des faitières pour La défense des droits au logement, les membres de la délégation spéciale, des représentant de la justice et du REN-LAC afin de faire atteindre un objectif. Selon le président de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, Adama BIDIGA, cette rencontre entre dans le cadre de l’exposé des bilans des travaux de la commission aux habitants des zones non loties. En termes de mobilisation des terres, Adama BIDIGA avoue que des efforts ont été faits dans les arrondissements auprès des propriétaires terrains et de certains immobiliers afin de régler les problèmes fonciers de la ville. Il ne tarde pas à signifier que la ville de Bobo-Dioulasso est une commune à problème en matière de foncier. De ce fait, il va falloir démarcher les propriétaires terriens ainsi que les promoteurs immobiliers. Pour terminer le PDS rassure les habitants des habitations spontanés que des négociations auprès de certains acteurs sont en cours pour concrétiser le projet.

une vue de la mobilisation des OSC et la ph d’interview de Adama BIDIGA, PDS  actuel de la ville de Bobo

Le président de la commission aménagement du territoire et gestion foncière, notamment vice-président de la commission AD HOC, chargé de l’apurement du passif, Ibrahim Sanou tient à rappeler que les travaux de la commission sont à l’étape de la mobilisation des terres. Selon lui, la nouvelle loi foncière autorisant au promoteur immobilier de dégager le terrain, la commission est partie en convention avec ses derniers pour acquérir des hectar et aller vers des autorisations spéciale d’aboutissement pour satisfaire les quinze mille à vingt mille parcelle qui constitue le passif de Bobo-Dioulasso. Cependant, le président de la commission rassure les faitières que des actions sont mener pour résoudre les problèmes fonciers dans la commune de Bobo-Dioulasso.

Ph du président, chargé de l’apurement du passif foncier, Ibrahim Sanou

Le président de la coalition Faso démé, Blaise Hien, résident dans l’arrondissement n°7 de la ville de Sya dit avoir pensé que le problème des non lotis était résolu. Mais, à sa grande surprise, les commissions n’ont pas fini le travail à l’exception de l’arrondissement n°6. Selon lui, la décision du gouvernement sur la question foncière devrait faciliter   la réquisition des terres chez les promoteurs immobiliers. Blaise HIEN demande à ce que les premiers responsables de la commune   travaillent pour satisfaire les habitants des non lotis. Pour terminer, il souhaite que lors des prochaines rencontres, la liste des habitants recensés dans les non lotis ainsi que les parcelles mobiliser pour satisfaire le problème soit effective.

Ph du  Président de la coalition Faso démé, Blaise Hien

Des discussions se poursuivent entre les acteurs de la gestion des dossiers de la ville. En novembre 2023 prochain, la commission devrait apporter son rapport qui sera amendé avant d’être acheminer au ministère en charge de l’urbanisme.

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Dans l’après-midi de ce mardi,17 octobre 2023, la délégation spéciale de Bobo-Dioulasso par le biais de sa Police Municipale, a organisé une sortie de sensibilisation sur l’occupation des abords des routes par les commerçants et les transporteurs installés sur les abords des routes dans la ville de Bobo-Dioulasso. Cette séance de sensibilisation vise à  inviter tous  à libérer  les chaussées d’au moins de deux mètres à compter du 1er Novembre 2023.C’est la place de la femme  de Bobo-Dioulasso que nous avions aperçu les éléments de la Police Municipale.

Cathérine S. ZONGO

Dans l’après-midi de ce Mardi, la Délégation spéciale par sa Police Municipale a échangé, Sensibilisé  les commerçants, les transporteurs et les  exposants sur les enjeux de l’occupation illégale des chaussées à moins de deux mètre.

Cette sortie de la Police Municipale vise à mettre en application le décret ministériel visant à réprimer les occupants des routes de moins de deux mètres de part et d’autres des chaussées. Selon les éléments de la Police Municipale, le message semble avoir été bien  attendu pour les commerçants et les chauffeurs installés illégalement sur les chaussées.

vue de l’équipe de la Police Municipale sur les lieux de sensibilisations

« Ce soir nous sommes sortis pour sensibiliser les commerçants afin qu’ils libèrent  la voie publique », a laissé entendre un élément de la Police Municipale. Celui-ci a expliqué aux exposants qu’ils ne doivent pas dépasser deux mettre de leur magasin. Des instructions fermes leur ont été  livrées afin qu’ils puissent comprendre le bien-fondé de cette loi qui s’appliquera à tous sans distinction.

Idrissa Bamba est un exposant sur la voie publique. Il commercialise les nutriments pour bétails. Bamba explique avoir reçu se soir la visite des agents de la Police Municipale dans son lieu d’exposition. Il nous fait savoir qu’il s’agissait du débordement sur  voies publics à deux mètres. Il a salué la donne car, pour lui ce sera une occasion d’éviter les accidents graves des chauffeurs. «  Nous demandons aux autorités de nous trouvés des espaces afin que nous puissions exposez nos marchandises, car c’est pas du tout facile pour nous de quitter ces lieux sans avoir d’autres espaces pour exposer », recommande le Sieur BAMBA aux autorités de la ville de Sya.

Ph de Idrissa Bamba, exposant sur la voie publique

Cette sortie de sensibilisation de la Police Municipale a été bien accueillie par les occupants des chaussées. Mais quand nous quittons les lieux, il semblerait que des concertations sont en cours afin que les répressions prévues se tenir dès le 1^er Novembre 2023 prochain concordent  avec les textes en vigueurs.

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