Par Safiatou OUEDRAOGO

Le Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo Dioulasso était dans une atmosphère un peu plus calme en cette matinée du 1 juin 2023.Des groupes d’élèves regroupés devant les salles de classes, documents en main tête baissée. Chacun fait de son mieux pour retenir les formules fondamentales, avant le début des épreuves. Si pour d’autres on pouvait lire l’angoisse dans les yeux, d’autres par ailleurs étaient un peu plus décontracté. Il est environ 10H40MIN au lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo Dioulasso, un coup de sirène retentit, vite chacun se dépêche vers sa salle de composition. Après avoir fini de composer l’épreuve de Dictée et de Français, c’est l’épreuve des sciences de la vie et de la terre (SVT) qui sera soumise aux candidats.

      « Le matin j’avais très peur mais après avoir composé l’épreuve de dictée j’ai repris confiance en moi-même. Les épreuves de français et de dictée se sont bien déroulées. A présent on s’apprête à composer SVT. Je suis prête et je reste confiante pour la suite des épreuves. » nous a fais savoir SANON Yasmine Candidate au BEPC session 2023 dans le centre du Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso.

Ph de SANON Yasmine

Si pour Yasmine les épreuves se sont bien déroulées. Ce n’est pas pareil pour d’autres car selon eux le temps a fait un peu défaut. Ces ce que nous fais savoir SANON Lassina candidat au BEPC au centre du Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo Dioulasso. Selon Lassina, les épreuves étaient abordables mais le temps n’a pas suffi pour l’épreuve de Français. Par ailleurs il affirme avoir abordé les épreuves sans le moindre stress car il était impatient que ce jour arrive. Tout comme Yasmine, il se dit confiant et optimiste pour les épreuves à venir.

           Ph de SANON Lassina

A l’instar de Yasmine et Lassina ; ils étaient nombreux à ressentir différentes émotions. Malgré cela, ils sont tous venus dans l’espoir de décrocher ce parchemin qui leurs ouvrirons les portes de l’enseignement secondaire. Rendez vous est ainsi pris d’ici le 10 juin 2022 pour les proclamations des résultats du 1^er tour.

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Par Aly OUATTARA

Poulet de chair, mouton, boisson de toutes sortes et j’en passe ont été entre autres au menu de la journée de solidarité du complexe scolaire Sya Sanou. Cette journée tant bien que mal a été une occasion de retrouvaille au sein des professeurs des complexes Sya et Salia Sanou.

Vue de la mobilisation des acteurs éducatifs

Assis en groupe de trois, de quatre, conformément à la prescription des serveuses du jour.  C’est une journée de solidarité et de joie à l’ endroit non seulement du corps professorale mais aussi chez les membres de l’administration du complexe de Sya  et Salia SANOU. A cet effet, les personnels des complexes Sya et Salia SANOU n’ont ménagé aucun effort pour se retrouver à Sya sanou même si certains sont à cheval entre ces deux établissements.

Là, l’atmosphère était très bien tendue, des causeries, les rires sonores…Et partout on attendait l’odeur de la viande fumée et de la boisson qui faisait la fierté des participants composés de Professeurs et de membres d’administration desdits complexes.

Une partie de la grillade

Très satisfait de cette journée de solidarité initiée par les enseignants de son établissement, le Directeur des complexes Sya et Salia SANOU s’est dit très émotionné. Le Directeur Honoré SANOU, lui-même a par ailleurs recommandé près des uns et aux autres de privilégier la tolérance car l’œuvre humain n’est jamais parfaite. « Rester en famille tout en étant unis et solidaire », a-t-il ajouté vers la fin de son allocution.

Quant au doyen, c’est-à-dire le plus âgé du complexe Scolaire Sya SANOU, et lui-même Maitre de la classe de CM2,  Yesouma Ayoro se dit confiant des élèves de  sa classe. Il donne un pourcentage estimatif de 86%.

Habituellement, tous admis confondus sont récompensés par le fondateur des complexes Sya et Salia SANOU. Mais le directeur se réserve le droit de citer des promesses d’encouragement en amont  à l’endroit des élèves des classes d’examens.

Semblerait-il que des cadeaux seront faites aux élèves  méritants  comme à l’accoutumer….

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Par Safiatou Ouédraogo correspondante

Placée sous le thème : « sur les traces d’un grand peuple, une valeur nationale sûre », ces journées visent à faire  la promotion de la culture Tiéfo, qui de plus en plus est en train de disparaître. «  Nos parents à plaisanterie  nous  insultent, nous disent  de ne pas nous excitez. Ils nous disent de  parler la langue Tiéfo… Alors,il fallait organiser les 72 heures d’activités pour leurs  démontrer que la langue  Tiéfo  existe. Vous écoutez les chansons des tiéfo , tous nos activités sont en Tiéfo. C’est vraiment la joie de demandé à ce que cette langue puisse être valorisée », nous a laissé  entendre le président  Marcel Coulibaly,de l’association Klacini Burkina  Faso.

                                              Danse culturelle Tiéfo.

Le président Marcel Coulibaly va plus loin  dans ses propos en confirmant  que la langue Tiéfo  est totalement délaissée et c’est à eux  de se donner main dans la main, de s’unir pour changer la  tendance. Il en est de même pour la marraine Mme Ouattara Monique Enseignante chercheur à l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou qui  confirme  également que le but de ces journées est de contribuer à promouvoir la culture Tiéfo. Selon elle,  la langue Tiéfo n’est pas parlée par plusieurs ressortissants et ces journées offrent une opportunité  pour stimuler ceux qui ne connaissent pas la langue, de pouvoir adhérer. « Nous voulons à travers cette promotion de la culture Tiéfo réunir tous , les fils et filles Tiéfo de la région….nous  voulons avoir un élan de solidarité entre les fils et filles  de la culture  Tiéfo une bonne fois pour toute », a souhaité la marraine Ouattare Monique. Plusieurs autres activités sont prévues tel que les visites touristiques,la danse Tiéfo afin de parvenir à l’atteinte de ces mêmes   objectifs. Il s’agit entre autre de la visite de sites touristiques, des conférences  qui retracent l’historique des Tiéfo et bien d’autres activités.

Le président de l’association Klacini a  tenu à souligner que la reussite de cette activité  entrant dans le cadre de la  promotion de la langue et de la culture Tiefo est due en grande partie aux efforts de Monseigneur Enselme Titiama Sanou, et il y en a beaucoup contribué. Rappelons que les Tiefo sont originaires de Noumoudara, mais on les retrouve également à quelques kilomètres de Noumoudari et à Peni .

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