Célébrée le 2 décembre de chaque année, la région des Cascades a commémoré en différé ce 27 décembre 2023, la journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA. Présidée par le gouverneur des Cascades, Florent Bazié, par ailleurs président du Comité régional de lutte contre le Sida et les IST et qui avait à ces cotés le chef d’antenne du SP/NSLS-IST, Alassane Sanou, cette célébration a mis en exergue les avancées de cette lutte qui a permis d’opérer une baisse de la prévalence de 1,3% à 0,7%.

Adama TRAORE

La célébration en différé de la 36^e journée mondiale de lutte contre le Sida, tenue sous le thème « Renforcer le leadership communautaire pour mettre fin au Sida », n’a rien enlevé à la mobilisation des acteurs encore moins aux objectifs, car ayant eu le mérite de rassembler tous les acteurs intervenant dans la lutte contre la pandémie. C’est l’enceinte de la Direction régionale de la santé qui a servi de cadre pour la tenue de cette 36^e journée mondiale de lutte contre le Sida.

Le gouverneur Florent Bazié a salué les efforts de la région en matière de riposte au VIH Sida

Dans son mot de bienvenue, Alassane Sanou, Chef d’antenne du Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (SP/CNLS-IST), a indiqué que cette cérémonie donne une fois de plus l’opportunité d’apporter du soutien au personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA et insiste davantage sur le fait que nous devons être tous ensemble contre la pandémie. Il a félicité et encouragé les acteurs de la santé pour leur contribution remarquable dans la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH/SIDA et les IST (PV-VIH-IST). Ses félicitations et ses encouragements sont allés également aux acteurs du monde communautaire, aux pionniers de la lutte, aux jeunes, aux femmes, aux personnes âgées, aux religieux, aux ONG et aux associations « dont la mobilisation et l’engagement constituent un motif de satisfaction et une source de consolidation de la réponse régionale au VIH », dira-t-il

La commémoration de la journée 2023 de lutte contre le Sida a offert l’opportunité pour les acteurs de la région de faire le bilan des actions menées en matière de lutte contre la pandémie et de se pencher sur celles à venir. Et selon le gouverneur des Cascades, Florent Bazié, l’autoévaluation de la réponse régionale au VIH, au Sida et aux IST pour la période 2018-2022 fait ressortir des avancées significatives.

le chef d’antenne régionale du SP/CNLS-IST Allassane Sanou a adressé ses félicitations et ses encouragements aux acteurs du monde communautaire, aux pionniers de la lutte, aux jeunes, aux femmes, aux personnes âgées, aux religieux, aux ONG et aux associations

En effet, on note une baisse significative de l’incidence du VIH sur la population générale dont la prévalence est passée de 1,3% en 2018 à 0,7% en 2022, un renforcement de la prise en charge médicale et une amélioration de la prise en charge communautaire. Par ailleurs, a indiqué le président du comité régional de lutte contre le VIH/SIDA, des initiatives ont permis de mobiliser des ressources additionnelles pour renforcer les interventions en santé sexuelle et reproductive et promouvoir le continuum des traitements ARV au profit des populations déplacées internes (PDI) de la région.

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Dans la matinée de ce 22 Décembre 2023, Banforalais ont informé Jeunereporter et qui a lui aussi constaté, la souffrance des usagers devant les guichets d’une entreprise en ce fin du mois de Décembre 2023 en raison des longues files d’attente devant les guichets.

Commentaire de Adama TRAORE

Jeunereporter, après deux jours d’alles et retours face à ces longues files devant l’agence de l’ONEA, a pris finalement son courage de se mettre aussi dans les rangs. Car passé un délai il se verra imposer la pénalité sur sa facture.

En cette matinée, la file était encore longue. Jeunereporter, malgré tout, s’est résolu à prendre le rang. La foule ne désemplissait pas comme si les gens s’étaient tous donnés rendez-vous à la même période du mois pour régler leur facture. Le griot a attendu durant plus d’une heure de temps.

Comme les sollicitations ne manquent jamais auprès de Jeunereporter, il s’est vu sollicité pour une situation. Étant encore loin des guichets et ne pouvant pas se dérober à la sollicitation inattendue, une idée traversa la tête de jeunereporter.

C’est ainsi qu’il a pris le risque de demander service à un parfait inconnu venu lui aussi payer sa facture et se trouvant juste devant lui. Poliment le griot demanda s’il pouvait lui laisser sa facture afin de pouvoir assurer sa course. Un service que son interlocuteur accepta, volontiers.

En lui remettant la facture, jeunereporter précisa le montant de sa facture en y ajoutant la somme demandée. Dans la vérification, l’attention de ce client est attirée par les montants qui étaient bien identiques sur les deux factures c’est à dire sa facture et celle du griot. Marquant son étonnement, jeunereporter fut lui aussi intrigué par le constat et voulu en avoir le cœur net.

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Les efforts de la Délégation spéciale régionale (DSR) des Cascades en matière d’amélioration de la santé des populations se sont chiffrés à exactement 118 millions 733 milles 807 francs au titre de l’année 2023. Les détails sur ce budget ont été donné lors de la remise de matériel au CHR de Banfora, intervenu le 27 décembre 2023.

A encroire le gouverneur Florent Bazié, président de la délégation spéciale régionale (DSR) des Cascades, l’une des missions de son institution est d’œuvrer à l’amélioration de la santé des populations. Au cours de 2023, répondant à la demande d’accompagnement formulé par les acteurs du domaine pour leur permettre d’offrir des soins de qualité aux populations, la DSR a injecté 118 733 807 F CFA sur une prévision de 126 671 262 F CFA. Toujours selon le président de la DSR, six projets étaient concernés par cette enveloppe financière issue de la subvention du Fonds Minier pour le développement local accordé à la région.

Florent Bazié estime que ces efforts de la DSR des Cascades viendront améliorer la qualité des soins dispensés aux populations

Nous y reviendrons dans quelques instants pour plus de détails.

Adama TRAORE

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C’est sous le thème :  « Cohésion entre les travailleurs du CHR pour une meilleure qualité des soins » que la présente édition a pris son envol ce 24 Décembre 2023 sur le terrain de sports du CHR de Banfora.    Placée sous le patronage du Directeur général de l’institution et sous le parainnage de madame la présidente du conseil d’administration du CHR, cette première édition de la coupe enter pool des travailleurs du CHR de Banfora, a commencé  par une cérémonie solennelle. Une cérémonie qui aura permis aux organisateurs de décliner le but de leur initiative.

Adama TRAORE

Monsieur Mamoudou OUEDRAOGO, par ailleurs responsable de la mutuelle des travailleurs du CHR, dira t-il que ce tournoi s’inscrit dans le plan d’action de leurs activités. Seulement, des difficultés organisationnelles n’avaient pas permis de le rendre effectif. C’est donc avec grande joie qu’il assiste enfin à son lancement ce jour. Pour la première édition, elle est partie pour durer un mois et opposera les différents services du CHR constitués en pool.

Bruno Dembélé, le DG du CHR s’apprêtant à donner le coup d’envoi du match

C’est un tournoi qui a pour but de familiariser les travailleurs les uns aux autres, de créer une mutualisation entre les agents en vue d’offrir une meilleure qualité de service aux usagers, a fait noter le responsible de la mutuelle.

Après l’intervention du responsable des travailleurs, ce fut le patron de l’édition, monsieur Bruno Dembéné par ailleurs, DG du CHR, qui a livré au monde sportif présent, son mot d’ouverture. Dans son adresse, il a salué l’initiative entreprise par ses pairs avant de les inviter à faire montre de fair-play. Il a ajouté que le tout, c’est de se familiariser et tisser des liens forts entre les travailleurs du CHR.

Dans son discours, le DG Bruno Dembélé a insisté sur le fair-play et souhaité que ce tournoi aboutisse aux objectifs qui lui sont assignés

À la suite de son allocution, le jeu a pris place par un coup d’envoi qu’il a donné. Au programme de ce lancement, le pool chirurgie vêtu en vert et blanc  était opposé au pool mère-enfant habillé aux couleurs jaune et noir.

Dès le coup d’envoi, c’est le pool mère-enfant qui a affiché ses intentions de remporter la partie. Leur engagement et leur détermination va se solder par l’ouverture du score à la troisième minute de jeu. Un score qui sera aggravé juste quatre minutes plus tard. C’est sur ce score de deux buts à zéro en faveur de l’équipe pool mère-enfant qu’est intervenu la pause.

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Le Centre Médical (CM) de Niangoloko a été entièrement relooké et équipé en matériel médico-techniques flambant neufs par l’Association de Gestion des Ressources  Naturelles et de la Faune (AGEREF) Comoé-Léraba et ses partenaires que sont IRC Côte d’Ivoire. Les clefs de l’infrastructure ont été remis aux agents de santé le 17 Novembre 2023 par le gouverneur de la région des Cascades, Florent Bazié, en présence de Mamadou Carama, Directeur exécutif de l’AGEREF Comoé-Léraba et de Kassoum N’djanbilé Coulibaly, chef du bureau IRC à Korogho qui a représenté la Directrice pays de IRC Côté d’Ivoire.

Adama TRAORE

Pour les femmes de la commune de Niangoloko, c’est un véritable cadeau de 8 mars que l’AGEREF Comoé Léraba et IRC Côte d’Ivoire leur ont donné ce 7 mars 2023, veille de la commémoration de la journée internationale de la femme. En effet, le gouverneur des Cascades, Florent Bazié remettait ce jour, les clefs du Centre Médical de Niangoloko entièrement rénové et équipé en matériel biotechnique flambant neuf.

Kassoum N’djanbilé Coulibaly s’est dit satisfait des travaux réalisés

Selon Mamadou Carama, Directeur exécutif de l’AGEREF Comoé-Léraba, la réhabilitation du CM a consisté à la rénovation du dispensaire, de la maternité, du laboratoire et du dépôt MEG, à la construction d’une fosse à placenta, d’une aire de lavage, d’un hall de vaccination, d’un hangar pour les accompagnants et d’un incinérateur, à l’électrification du CM avec des lampadaires solaires et à l’acquisition de matériels et équipements sanitaires.

Mamadou Karama, Directeur exécutif de l’AGEREF Comoé-Léraba durant son allocution

A entendre M Carama, ces travaux et équipement ont été réalisés dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des communautés transfrontalières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso confrontées à l’extrémisme violent. Leur valeur s’élève à un peu plus de 149 millions de francs CFA.

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Djénéba Traoré, est la présidente du collectif national pour la refondation (CNR). C’est un mouvement de la société civile qui a vu le jour il y a de cela plusieurs années. Et Djénéba TRAORE en est le secrétaire Général.  Dans la lutte pour la libération du pays, le collectif compte continuer la lutte pour la sécurisation du pays. A cet effet,Jeunereporter a contacté Djénéba TRAORE en ce qui concerne ses actions pour le soutient de la transition et le Capitaine Ibrahim TRAORE. Lisez la suite !

Commentaire et Interview Adama TRAORE

Djénéba ,en tant que femme  membre d‘une organisation de la société civile, comment cela se passe au milieu de ces hommes?

Au début, cela n’a pas été facile. C’est ma première fois de rentrer dans ce milieu. En Afrique, il est rare de voir des femmes engagées dans les mouvements de la société civile. Certains pensent que les femmes peuvent gâter la lutte parce qu’elles ont des caprices et qu’elles commencent toujours sans aller jusqu’au bout. Mais, avec la nouvelle génération, la détermination étant de mise, nous allons prouvés aux yeux du monde entier que les choses ont bel et bien changés. Car, de nos jours, les jeunes ont la pleine conscience de ce qu’ils veulent et leur  capacité de leur apport énorme dans la lutte contre le terrorisme. Bref, en tant que femmes, nous voulions apporter notre contribution dans la dynamique de la sécurisation du pays.

Certaines femmes sous la pressions n’hésitent pas à claquer la porte mais vous, ce n’est pas le cas. Quel est votre porte de sortie ?

Mon  seul secret qui est en moi et qui est ce que je veux, c’est la paix. Mon souhait le plus ardent est que la paix revienne dans mon pays. Quand je vois cette floppée de personnes déplacées internes, le courage et l’abnégation des forces de défense et de sécurité qui tombent au front, je puis dire que c’est cela qui me motive en tant que femme. Ce n’est pas simple à supporter mais cela me galvanise  plus à continuer la lutte pour la libération totale du territoire national. Parfois, je balaie du revers de la main certaines critiques afin d’avancer psychologiquement et d’apporter ma modique contribution pour le retour de la paix au Faso.  Il y a des femmes VDP sur le théâtre des combats :  quand je pense à elles,  je me sens plus engagée afin que la lutte se poursuivre. En aucun cas, je ne dois pas baisser les bras. On peut se réjouir qu’il y a de la sécurité et qu’on peut dormir sous nos lauriers.  Pourtant de l’autre côté, c’est carrément le contraire . Ce sont les VDP et les FDS qui m’inspirent à persévérer dans la lutte.

Comment arrivez-vous à conjuguer simultanément, foyer, boulot et secrétariat de votre mouvement ?

Nous les femmes, il est plus à faire plusieurs choses à la fois. Sur ce point, Dieu a fait grâce à la gent féminine. Effectivement, femme que je suis, j’arrive à faire la part des choses. Au boulot, je suis la patronne tout en ayant la profonde conscience l’heure à laquelle je dois rentrée pour jouer pleinement mon rôle d’épouse et de mère. Sur le terrain,  je suis homme et non femme. Puisque je ne viens pour montrer ni  ma beauté ni pour séduire mais plutôt pour être leader comme les autres leaders en passant le même message, le même combat. Une femme soit-elle leader que sur le terrain que les maquillages et les mèches humaines ne pourront lui faire gagner le respect.

Votre mouvement soutient le capitaine Ibrahim Traoré et la transition, qu’est-ce qui vous incite à le faire?

En réalité, la motivation actuelle du collectif national pour la refondation est de soutenir la transition et le capitaine Ibrahim Traoré. En effet, la jeunesse s’est donnée corps et âme dans la lutte contre la libération du pays. Aujourd’hui, elle a pris sa responsabilité en main et se donner à fond pour sécuriser la pays. Et cela vaut la peine de les soutenir. Au front, les  jeunes combattent les terroristes. A ce propos, le président lui-même souvent est sur le terrain aux côtés de ses frères d’armes et les VDP. Il est un exemple à suivre. Bien d’ailleurs, il faut être un exemple pour que les médiocres et les fainéants puissent suivre cet type d’exemple. Le président capitaine Ibrahim Traoré a prouvé que les jeunes peuvent prendre leurs propres décisions et agir pour la bonne marche de l’histoire d’un peuple. En tant que citoyen et jeune, ma décision est de les accompagner dans la lutte contre les forces du mal.

Pensez-vous que nous sommes sur la bonne voie?

Bien-sûr que  nous sommes  convaincus que c’est la bonne voie. Après une année à la tête du pays, on peut dire que les lignes bougent. 90% de la population soutient la transition en cours.Cela voudrait tout dire ! Certains déplacés internes ont regagné leurs villages et d’autres  localités ont été libérées de l’emprise des terroristes. On n’a les armes qu’il faut et les moyens roulants pour aller sur le maillage  du territoire. En quelque sorte, il y a  des avancées considérables dans ce sens et du travail énorme qui est abattu pour que la sécurisation du pays.

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Dans la matinée de 15 Décembre 2024, jeunereporter a constaté avec amertume la dégradation de certains bitumes de la ville de Sya. Communément appélé la deuxième ville du Burkina Faso.

Judicael S.SOMBIE

Dans cette ville cosmopolite, aux multiples potentialités et qui donne toujours envie de revenir un jour, on ne manque presque de rien Jeunereporter s’est aperçu que la ville s’est beaucoup étendue et sa population également a augmenté considérablement. Toute chose qui a des répercussions sur la circulation routière aussi bien en centre-ville qu’au niveau de la périphérie. A plusieurs endroits, Jeunereporter perché sur sa vieille monture, a dû passer plusieurs minutes d’attente pour négocier le passage, tellement la route est étroite. Et lorsque les gros porteurs s’y mêlent, la situation devient encore plus compliquée

C’est pourquoi, estime jeunereporter, il est temps que des solutions soient envisagées pour désengorger certaines voies dans la ville de Sya. On pourrait par exemple explorer les voies de contournement pour éviter que les gros porteurs qui traversent la ville pour se rendre au Mali ou en Côte d’Ivoire ne se mêlent aux petits engins dans la circulation. Et si les moyens le permettent, Jeunereporter estime qu’on peut également envisager des échangeurs à certains carrefours de Sya, toujours dans le souci de désengorger les voies. Cela permet de gagner en temps surtout quand on sait que le temps, c’est de l’or. « Time is money », soutiennent, n’est-ce pas, les anglophones.

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Courant la semaine dernière, c’est-à-dire dans la dernière semaine de l’année 2023, jeunereporter,a constaté dans le village de Kiribina, ce beau village constituant le 13e secteur de la commune urbaine de Banfora. Après quelques visites du côté gauche de la route Banfora-Sindou, le jeunereporter a été surpris de voir  les habitants du côté droite de la rivière en pleine boue épais. En approfondissant ses recherches, jeunereporter  trouve que c’est le  daleau qui sert d’ouvrage de franchissement à ce niveau  au grand bonheur des Kiribinois dans cette  partie du 13e secteur de la commune de Banfora et partant de tous les usagers de cette voie qui n’était pas en bonne état dont la reparration traine.

Adama TRAORE/Flash info

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