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Bobo-Dioulasso: le Capitaine Ibrahim Traoré a prouvé que les jeunes peuvent prendre leurs propres décisions »,dixit-Djénéba BAGAYOKO

Djénéba Traoré, est la présidente du collectif national pour la refondation (CNR). C’est un mouvement de la société civile qui a vu le jour il y a de cela plusieurs années. Et Djénéba TRAORE en est le secrétaire Général.  Dans la lutte pour la libération du pays, le collectif compte continuer la lutte pour la sécurisation du pays. A cet effet,Jeunereporter a contacté Djénéba TRAORE en ce qui concerne ses actions pour le soutient de la transition et le Capitaine Ibrahim TRAORE. Lisez la suite !

Commentaire et Interview Adama TRAORE

Djénéba ,en tant que femme  membre d‘une organisation de la société civile, comment cela se passe au milieu de ces hommes?

Au début, cela n’a pas été facile. C’est ma première fois de rentrer dans ce milieu. En Afrique, il est rare de voir des femmes engagées dans les mouvements de la société civile. Certains pensent que les femmes peuvent gâter la lutte parce qu’elles ont des caprices et qu’elles commencent toujours sans aller jusqu’au bout. Mais, avec la nouvelle génération, la détermination étant de mise, nous allons prouvés aux yeux du monde entier que les choses ont bel et bien changés. Car, de nos jours, les jeunes ont la pleine conscience de ce qu’ils veulent et leur  capacité de leur apport énorme dans la lutte contre le terrorisme. Bref, en tant que femmes, nous voulions apporter notre contribution dans la dynamique de la sécurisation du pays.

Certaines femmes sous la pressions n’hésitent pas à claquer la porte mais vous, ce n’est pas le cas. Quel est votre porte de sortie ?

Mon  seul secret qui est en moi et qui est ce que je veux, c’est la paix. Mon souhait le plus ardent est que la paix revienne dans mon pays. Quand je vois cette floppée de personnes déplacées internes, le courage et l’abnégation des forces de défense et de sécurité qui tombent au front, je puis dire que c’est cela qui me motive en tant que femme. Ce n’est pas simple à supporter mais cela me galvanise  plus à continuer la lutte pour la libération totale du territoire national. Parfois, je balaie du revers de la main certaines critiques afin d’avancer psychologiquement et d’apporter ma modique contribution pour le retour de la paix au Faso.  Il y a des femmes VDP sur le théâtre des combats :  quand je pense à elles,  je me sens plus engagée afin que la lutte se poursuivre. En aucun cas, je ne dois pas baisser les bras. On peut se réjouir qu’il y a de la sécurité et qu’on peut dormir sous nos lauriers.  Pourtant de l’autre côté, c’est carrément le contraire . Ce sont les VDP et les FDS qui m’inspirent à persévérer dans la lutte.

Comment arrivez-vous à conjuguer simultanément, foyer, boulot et secrétariat de votre mouvement ?

Nous les femmes, il est plus à faire plusieurs choses à la fois. Sur ce point, Dieu a fait grâce à la gent féminine. Effectivement, femme que je suis, j’arrive à faire la part des choses. Au boulot, je suis la patronne tout en ayant la profonde conscience l’heure à laquelle je dois rentrée pour jouer pleinement mon rôle d’épouse et de mère. Sur le terrain,  je suis homme et non femme. Puisque je ne viens pour montrer ni  ma beauté ni pour séduire mais plutôt pour être leader comme les autres leaders en passant le même message, le même combat. Une femme soit-elle leader que sur le terrain que les maquillages et les mèches humaines ne pourront lui faire gagner le respect.

Votre mouvement soutient le capitaine Ibrahim Traoré et la transition, qu’est-ce qui vous incite à le faire?

En réalité, la motivation actuelle du collectif national pour la refondation est de soutenir la transition et le capitaine Ibrahim Traoré. En effet, la jeunesse s’est donnée corps et âme dans la lutte contre la libération du pays. Aujourd’hui, elle a pris sa responsabilité en main et se donner à fond pour sécuriser la pays. Et cela vaut la peine de les soutenir. Au front, les  jeunes combattent les terroristes. A ce propos, le président lui-même souvent est sur le terrain aux côtés de ses frères d’armes et les VDP. Il est un exemple à suivre. Bien d’ailleurs, il faut être un exemple pour que les médiocres et les fainéants puissent suivre cet type d’exemple. Le président capitaine Ibrahim Traoré a prouvé que les jeunes peuvent prendre leurs propres décisions et agir pour la bonne marche de l’histoire d’un peuple. En tant que citoyen et jeune, ma décision est de les accompagner dans la lutte contre les forces du mal.

Pensez-vous que nous sommes sur la bonne voie?

Bien-sûr que  nous sommes  convaincus que c’est la bonne voie. Après une année à la tête du pays, on peut dire que les lignes bougent. 90% de la population soutient la transition en cours.Cela voudrait tout dire ! Certains déplacés internes ont regagné leurs villages et d’autres  localités ont été libérées de l’emprise des terroristes. On n’a les armes qu’il faut et les moyens roulants pour aller sur le maillage  du territoire. En quelque sorte, il y a  des avancées considérables dans ce sens et du travail énorme qui est abattu pour que la sécurisation du pays.

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