Pour vos cérémonies et autres activités, un particulier met ses bâches et chaises à votre disposition. Le prix de location de ses bâches est de 5 000 francs l’unité. L’intéressé dispose également de pieds de bananier. Les prix varient de 250 à 300 francs l’unité.

Madame le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou a procédé au lancement du « projet de renforcement du système éducatif et de réponse à l’urgence (PRSERU) dans la région des Hauts-Bassins ». C’était le 16 Décembre  2023 à l’institut national de formation du personnel de l’éducation (INFPE) de Bobo-Dioulasso en présence des directeurs régionaux et provinciaux de l’éducation primaire et secondaire et en présence de plusieurs autres éminentes personnalités.

Judicael S.SOMBIE

C’est pour permettre une égalité de chance à l’éducation pour tous les enfants du Burkina que l’ONG « Enfants du Monde » et ses partenaires  à savoir l’association Faso-Action pour le développement communautaire (FDC), les associations Tin-Tua,  Andal et Pina a financé ce projet. Ceci contribuera à assurer une continuité éducative aux enfants en âges scolaires. Il faut rappeler que le nombre de structures éducatives fermées s’élève à 5 330  avec 820 865 élèves  abandonnés à leur sort. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase de son nouveau programme intitulé « Education de qualité, inclusive, protectrice  et équitable (EQUIPE) pour la  période 2023-2028 d’un montant de 15 milliards de francs CFA.

Ce projet couvre les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Oust. Selon le coordonnateur régional Sahel Tougma Téné Sankara, le projet a pour objectif de lutter contre les multiples types de vulnérabilités auxquelles est confronté le système éducatif en renforçant la résilience par le renforcement de l’offre éducative au primaire comme au secondaire, par l’amélioration de la qualité et de la gouvernance de l’éducation,  etc.

Ce sont 15 365 enfants de 6 à 17 ans et 3 750 enfants et adolescents hors écoles qui seront  soutenus pour leur inscription aux structures éducatives. Il faut dire que la durée du projet qui couvrira les trois provinces de la région des Hauts-Bassins que sont le Houet, le Kénédougou et le Tyu est de quatre (4) ans avec une enveloppe globale de 3 279 385 000 francs CFA. Le président de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso représenté par la troisième vice-présidente, s’est réjoui que sa commune ait abrité cette cérémonie. Il a remercié les porteurs du projet pour l’opportunité offerte à ces milliers d’enfants de bénéficier d’une éducation de qualité, équitable et inclusive.  Madame le gouverneur Mariama Konaté/Gnanou a bien apprécié également l’initiative de cet  atelier qui marque le début des activités qui permettront  à de nombreux enfants de réaliser leur droit à une éducation de qualité.

Elle a exprimé toute sa gratitude au consortium Enfants du Monde pour le choix porté sur sa région et pour les nombreux efforts en faveur des enfants. il faut dire que cette cérémonie a donné l’occasion aux directeurs régionaux des enseignements primaires Souilliou Karantao et secondaires Alfred D’Alméida de remercier vivement le coordonnateur du consortium et ses partenaires, la délégation de l’Union Européenne et la direction du développement et de la coopération Suisse au Burkina. Ils ont rassuré les porteurs du projet de la disponibilité des services déconcentrés de l’état à jouer pleinement leur partition dans sa mise en œuvre.

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C’est sous le thème «  promouvoir  l’éducation inclusive de la petite enfance basée sur le jeu (EIPEJ) » que s’est tenue cette 9ème édition de la campagne « Tirer la sonnette d’alarme pour l’éducation inclusive 2023 ». Sous l’égide de l’Organisation Dupont pour le Développement Social, cette neuvième (9ème) édition visait entre autres objectifs la mobilisation  et l’implication des élèves et des écoliers en faveur de l’éducation inclusive, la sensibilisation de l’opinion publique, des parents d’élèves sur l’accès à l’éducation des enfants handicapés et la promotion de l’éducation inclusive de la petite enfance et l’interpellation  des autorités, des décideurs, des acteurs et partenaires techniques et financiers sur leur responsabilité à rendre accessible l’éducation inclusive pour tous les enfants.

Adama TRAORE

Il faut dire que de nos jours, 73% des enfants handicapés ne sont pas scolarisés pour des raisons diverses à savoir entre autres la perception négative du handicap dans nos sociétés, le manque d’infrastructures adéquates, le manque de matériels didactiques, de personnels qualifiés etc.  L’ODDS en appelle à toutes les autorités et à tous les décideurs afin qu’ils prennent diligemment des mesures pour faciliter l’accès des enfants handicapés à l’école. Ce plaidoyer en faveur des enfants handicapés s’étend également à ceux de la petite enfance. Selon la sœur Gisèle Coulibaly, représentant de la présidente de l’ODDS, il est important de commencer l’inclusion au niveau du préscolaire. « Dès la petite enfance, si on ne les inclut pas, ce n’est pas évident que ce soit facile au primaire.

De plus l’enfant apprend plus facilement dans le jeu » a-t-elle déclaré. A entendre le directeur régional en charge de l’éducation,  Souilliou Karantao, l’éducation inclusive est prise en compte. Cela est bien perceptible pendant les examens scolaires où les dispositions prises permettent aux enfants handicapés de composer aisément. « Dès le préscolaire, tous les enfants en situation de handicap sont pris en charge » a-t-il dit. Le conseiller technique Boubié Ido, représentant le gouverneur, se réjouit de cette sensibilisation. En effet, selon lui, cette activité cadre bien avec les objectifs de développement durable parce que l’inclusion est un facteur très important pour atteindre l’objectif de l’éducation pour tous. « Tous les enfants ont le droit à l’éducation » a-t-il conclu.

Pour rendre opérationnelle cette inclusion, la représentante des élèves, Safoura Tanou a cité quelques mesures à savoir, la formation des enseignants pour la prise en charge des enfants en situation de handicap, l’inscription à l’école des enfants en situation de handicap, l’acceptation des enfants en situation de handicap par la enseignants, etc.  Utilisant tous les moyens, cloches, sifflets, tam-tam, vuvuzelas, boites vides, les élèves  soucieux de l’avenir de leurs camarades handicapés ainsi que leurs partenaires à l’éducation ont fait un tintamarre assourdissant  pendant une minute afin de se faire entendre par les autorités et les décideurs.

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Deux fillettes ont été admises en urgence, ce 15 Décembre 2023 au Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora, par suite d’excision à Kassandé, dans la commune rurale de Sidéradougou, à environ 80 kilomètres de Banfora, chef-lieu de la région des Cascades.

Le pot aux roses a été découvert parce que ces deux victimes sur un total de dix filles qui ont été excisées, ont commencé à saigner abondamment après l’opération. Cette situation a obligé les parents de ces enfants à les conduire au CSPS de Kassandé. Au regard de la gravité de leurs cas, (lésion jusqu’au 3e degré), elles seront évacuées en urgence au Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora pour des soins appropriés.

Aux dernières nouvelles, leur vie est hors de danger et la situation des deux victimes se serait stabilisée, ont indiqué les responsables sanitaires du CHR.Ces exiseuses ont tous été arrété par la Gendarmérie de la ville de Banfora.

Adama TRAORE/Flash info

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Le corps d’une jeune femme âgée d’une trentaine d’années a été retrouvé sans vie, ce 12 Décembre 2023, flottant dans la retenue d’eau sise à la lisière du secteur 5 non loti, route du cimetière de Banfora.  Selon des témoins, la jeune femme en question souffrirait d’épilepsie. Elle aurait été aperçue durant toute l’après-midi du mardi 3 mars en train de laver des habits sur la digue de cette retenue d’eau.   Elle a été repêchée, ce mercredi matin, par les Sapeurs pompiers de la 5^ème compagnie de Banfora. La Police était sur les lieux pour le constat d’usage. Pour l’instant, on n’ignore les circonstances de ce drame.

C’est la troisième fois que la victime est tombée dans cette retenue d’eau, rappelle-t-on. Les deux premières fois, elle a bénéficié de secours in extrémis, et avait pu être sauvée. Elle laisse derrière elle un orphelin.

Adama TRAORE/Flash info

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