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Le prix du « chitoumou » ne  fait qu’augmenté de jour en jour dans la ville de Sya  

Dans la matinée de ce mercredi, 23 août 2023, une équipe du journal  Jeunereporter.net a effectué une sortie dans un quartier de Bobo-Dioulasso nommé farakan. La sortie avait pour objectif d’arracher quelques mots aux vendeuses de « chitoumou » sur le marché .

Catherine  ZONGO

La chenille  de  Karité  communément appelée » CHITOUMOU » est un insecte qui est beaucoup consommé au mali et Burkina Faso. Elle apparaît en grande quantité pendant la saison des pluies, plus précisément entre août  et septembre. La chenille de karité rentre dans la consommation quotidiennement de ses administrateurs.

Arrivée au niveau de l’ancien  marché de Léguéma, juste au bord du goudron, l’équipe s’approche d’une vendeuse nommée Adja Traoré.  Assise devant son tas de « chitoumou », elle nous explique les calvaires dans la commercialisation de « chitoumou » de cette année.

Adja Traoré, vendeuse de « chitoumou » nous explique que cela fait plus de 10 ans qu’elle est dans la commercialisation des chenilles. Pour elle, cette année est le calvaire total car elle ne gagne pas de marché et c’est un véritable problème pour elle d’avoir les chenilles pour vendre. Les terroristes sont partout dans les villages, explique-t-elle. La vendeuse très triste relate que dans les années antérieures. Elle vendait  le « chitoumou » à deux cents (200) francs et trois mille francs (3000)francs  la boîte de chenille sec. Mais, comparativement à cette année, le prix a débuté avec deux mille (2000) francs et deux mille cinq cents (2500 ) francs la boite. Le prix actuel sur le marché est quinze mille francs (1500) francs  pour celles qui sont frais  et trois mille (3000) francs  la boite de chenilles qui sont séchés.

Adja Traoré fait savoir que toutes ses difficultés de marché sont dues à la crise sécuritaire  que traverse le pays.  » Nous avons du mal à nous approvisionner en « chitoumou », car tous les petits villages qui nous fournissaient nos marchandises ont.  » Déclare-t-elle. Par ailleurs,  ajoute que  les pays voisins qui venaient exportés le « chitoumou » ne sont pas venues cette année et cela ralentie  leur marché. Aussi, que dans les années précédentes qu’elle ne  pouvait vendre plus d’un sac, mais pour  cette année, qu’elle n’arrive même plus à écouler  un demi-sac par jour. Vu ces difficultés, qu’elle n’arrive plus  à soutenir son  époux dans les dépenses familiales.

Ph de Adia TRAORE,vendeuse de CHITOUMOU

Adja Traoré  profite du micro de Jeune Rporter.net, pour encourager les autorités du pays dans  la quête de la paix au Burkina Faso.  » Nous soutenons et prions afin que Dieu protège le président du Faso, les FDS, les VDP de nos chers patrie le Burkina » promet-elle.

SANOU Zoumana, un client de la vendeuse  que nous avons interrogé, affirme que les chenilles sont devenues très chères par rapport aux autres années. A ses dires, cette hausse pourrait s’expliquée par l’insécurité que traverse  le pays. Il ajouta que depuis le début des chenilles, il n’a acheté que deux fois seulement, car le prix est très élevé.

SANOU  Zoumana, un client que nous avions trouvé sur place

Le prix de la boîte de « chitoumou » dans la ville de Sya coût  quinze mille francs (1500) francs  la boite frais et celle  sèche   chenille s’élève à  trois mille francs (3000) francs. 

L’info continue sur Jeune reporter.net

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