En dehors de toutes ces compétitions et spectacles, L’association joue également un rôle important dans la promotion de la citoyenneté auprès de ces jeunes. A travers ces activités culturelles et sportives, les enfants sont sensibilisés à l’importance de respecter les règles et les valeurs de la société. Ils apprennent à vivre ensemble, à partager, à coopérer et à respecter les différences. Cette éducation civique et culturelle proposée par l’association est positivement appréciée par les enfants.

 Judicael S. SOMBIE

Olivia Raïnatou Dabou est fière d’appartenir au groupe. « Je suis la slameuse du groupe. Il y a beaucoup d’ambiance ici et nous nous amusons toujours. J’ai participé à Fitini Show et à Nations Children’s Voice. Je suis très contente d’être dans l’association. Mon rêve c’est de devenir slameuse et porter à travers ma voix, des conseils pour le peuple burkinabè « , déclare la jeune fille. Elle remercie la présidente de l’association qui est selon elle, une présidente, une mère et une tante pour tous ces enfants à la fois. Comme Olivia, Cheick Tasséré est aussi fier d’appartenir à cette association. Il est affectueusement appelé le « griot du groupe ». Il remercie tous les membres de l’association, qui lui ont permis d’avoir une seconde famille. Son rêve c’est d’être griot et de fouler les scènes nationales et internationales pour vulgariser son art.

Ph de Olivia en pleine demonstration

Pour le Directeur artistique de l’association, Adama Koté, ce qui réconforte le plus, c’est la passion que dégage ces jeunes enfants pour le métier des arts. En sa qualité de coordonnateur des différentes compétitions, il dit être comblé par la rigueur que s’imposent ces enfants. Son rêve c’est de travailler encore plus dur afin que ses poulains puissent dépasser un jour, lui son niveau, et jouer dans la cour des grands. Il appelle les enfants à toujours garder les valeurs qui leurs seront apprises tout au long de leur formation.

Malgré les différents acquis et l’ascension fulgurante, la présidente de l’association note plusieurs difficultés de fonctionnement. La première est la question financière. En effet, Mme Zerbo estime que le bois qui est l’une des matières les plus utilisées dans la préparation de prestations revient très cher. Aussi il faut un siège personnel à l’association. En plus du bois et du siège, la présidente et ses collaborateurs tentent contre vents et mariées, de fournir au moins deux repas par jour, à la quarantaine d’enfants. Cela revient très cher à la structure.

Toutes les bonnes volontés sont appelés à venir en appui de cette association pour le bonheur de ces enfants vulnérables.

L’info continue sur Jeune reporter.net