Juste à l’entrée de la cité du Paysant Noir, nous voyons des femmes vendeuse tout au long de la route nationale n°7 à Tarfila, un village rattaché à la commune de Banfora. La patate douce  à chaire orange est bien exposée dans ce village par des femmes toute la journée. Elles cherchent ainsi leur gagne-pain. Devant cette exposition qui montre à souhait une abondance de la patate douce à chaire orange, nous, jeune reporter, de passage à Banfora , avons fait un escale, le 13 Novembre 2023.Voici ce que nous constatons.

Judicaël S.SOMBIE 

A cette même période, la patate douce à chaire orange est bien exposée dans ce village par des femmes toute la journée. Elles cherchent ainsi leur  pitance journalière. En cette période de l’année, il est difficile de traverser le village de Tarfila, sans être frappé par cette attirante exposition de la patate douce à chaire orange. Commerçantes, parmi lesquelles  on retrouve tous les âges, ces patates douces sont biens rangées dans des sceaux ou des plats. Souvent à même le sol. Les prix varient selon la bourse du client. Entre 100f et 1500f CFA.

Ph de Minata  Sourabié,vendeuse ambulante de patate douce à chaire orange à TARFILA

Tarfila est une localité de grande production de la patate douce. A entendre Minata  Sourabié, la plupart d’entre elles ne cultivent pas la patate mais elles paient aux producteurs pour revendre. « Vous voyez, nous sommes très âgées, nous n’avons plus la force de cultiver », a-t-elle poursuivi, expliquant qu’elles paient pour revendre afin de trouver le prix du « soumbala », de la cola et du tabac. « Ici il y a tous les prix. Il y a pour 1500f, 1000f, 500f. Il y a même un prix pour les pauvres car il y a pour 100f et 200f », a indiqué Minata Sourabié. Loin de se décourager, l’espoir est de mise. « Ici nous sommes assises à cause de Dieu qui peut vous orienter un bon client », a lancé la vielle dame. 

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