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Pr Laurent Bado : Si on met un sparadrap sur les crimes, préparez-vous à desastreuse

Concernant le monde, le PAREN note que depuis 1989, l’humanité « avance tête baissée vers son autodestruction ». L’économie de profit à tout a causé le réchauffement de la terre,  la surexploitation des pauvres par les riches du nord, le culte de l’homme riche, selon le professeur Bado, ont tué les valeurs morales. Pour lui, c’est la domination culturelle de l’Occident qui a donné naissance au djihadisme.

Un clan de coquins copains. « Le djihadisme n’est pas autre chose qu’un rejet violent de l’occidentalisation comme projet politique, économique, social, moral, culturel universel », note Laurent Bado. Pour ramener l’humanité à la bifurcation où l’Occident lui a fait tromper de chemin, il faut deux choses : « d’abord, barrer la route au modèle que l’occident veut imposer au monde. Ensuite, abandonner le libéralisme ».

S’agissant de l’évolution de la situation de l’Afrique, le PAREN dit constater avec « amertume », « la perte des valeurs culturelles africaines qui fait des jeunes des touristes infatigables parmi les ruines culturelles du monde, le recul de la démocratie et l’accaparement des richesses nationales par un clan de coquins copains ».

Ce sont des vautours. A propos du recul de la démocratie, Laurent Bado trouve « honteux » que le Burkina compte plus de 200 partis politiques. Et des leaders politiques, il refuse de les qualifier « d’élites », « ce sont des vautours », dit-il. Pour remédier aux problèmes de l’Afrique, le fondateur du PAREN propose simplement la formation d’un Etat fédéral Africain. « Si on forme un Etat fédéral, quelle puissance oserait encore se moquer de l’Afrique ? », a interrogé Laurent Bado.

Quant à l’évolution de la situation nationale, le fondateur du PAREN dit espérer « que les gouvernants et gouvernés unissent leurs efforts pour prévenir tout autre crise et que la réconciliation nationale se fasse le plus tôt possible dans un esprit de fraternité retrouvée ».

Pour Laurent Bado, la réconciliation est impérative et le pardon doit en être la base : « si tu dis que tu as volé, prend-t-il comme exemple, on peut être très gentil pour te dire combien tu pourras retourner à l’Etat. Si tu as tué, tu dis j’ai tué sur ordre d’un tel, je demande pardon ». Tous les crimes doivent être avoués, selon lui.

En bon judoka. « Mais si on met un sparadrap sur les crimes économiques et de sang, préparez-vous à rencontrer l’enfer. Parce que la jeunesse n’acceptera pas. Et cette fois-ci, il y en a qui seront mangés comme des brochettes », prévient Laurent Bado. Le peuple Burkinabè a beaucoup d’attentes, note le Pr Bado, qui seront difficiles à satisfaire dans l’immédiat.

Même s’il y a beaucoup de problèmes, « un gouvernement intelligent doit toujours prendre le peuple dans le sens de son mouvement en bon judoka. Jamais face à face en boxeur ». Selon lui, le gouvernement doit établir une « feuille de route », en communiquant et en éradiquant l’impunité.

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