A l’orée de cette nouvelle année 2024 qui s’annonce, Mgr Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso, adresse ses meilleurs vœux aux Burkinabè et au monde entier ce samedi 23 décembre 2023. L’objectif de ce vœu est d’inciter la population à la prière Dieu afin que Dieu fasse la paix aux habitants de la terre et en particulier à ceux du Burkina.
Judicaël S.SOMBIE
Cette année, Mgr Paul Ouédraogo a débuté son message de nouvel an par un constat sur l’année 2023. Pour lui, l’année 2023 s’est déroulée avec des hauts et des bas. Elle s’est déroulée pour chacun de nous avec des moments heureux, de joies partagées, mais aussi des moments difficiles avec beaucoup de familles endeuillées, a-t-il rappelé. Ainsi, il a tenu à avoir une pensée pour tous ces malades qui, dit-il, ont succombé au cours de cette année 2023. Plus particulièrement, il a eu une pensée pour tous ceux qui sont tombés au front dans cette opération de reconquête de l’intégrité du territoire national. « Je pense en particulier aux FDS, aux VDP et aux citoyens paisibles qui ont été frappés par l’hydre terroriste. Nous demandons à Dieu de leur faire miséricorde et de les accueillir dans son royaume », a-t-il prié.
Bien plus qu’une simple convenance sociale pour présenter ses vœux pour l’année 2024, ce moment est un véritable acte de foi que Mgr Paul Ouédraogo pose, car il croit fermement que c’est Dieu seul qui est capable de nous donner la paix véritable. Pour ce fait Il invite donc chacun à accueillir ce « nouveau don » comme étant un signe de l’amour de Dieu, un signe de sa miséricorde. Pour lui, 2024 qui s’annonce doit interpeler tout un chacun. « Il nous faut y entrer avec beaucoup d’espérance et commencer d’abord à rendre grâce à Dieu qui nous a permis de traverser l’année 2023 et qui nous donne de commencer l’année 2024. Nous lui demandons de remplir cette nouvelle année de beaucoup de grâces, surtout la grâce de la santé puisqu’après la vie, le bien le plus précieux c’est la santé. Qu’il nous accorde la paix également car c’est ce qui nous manque fondamentalement », a laissé entendre Mgr Ouédraogo.
Pour l’archevêque de Bobo-Dioulasso, là où il n’y a pas la paix, il est très difficile d’y vivre heureux, il est très difficile de parler de bonheur et de joie. « Que ce soit dans une famille, dans une communauté ou dans une nation, s’il n’y a pas de paix, il n’y a pas de joie, ni de cohésion, ni d’entente. Alors que le seigneur nous donne la paix », a-t-il imploré.
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