Dans le souci d’œuvrer à la fortification des aliments au Burkina Faso, un Plan d’Action Opérationnel PAO a été mise en place avec un budget de cinq (05) milliards .L’objectif de ce plan est de participer à la Fortification des aliments de grande consommation assorti de son plan de communication. Et c’est ainsi que les nutritionnistes se sont rencontrés dans ce mois de Décembre 2024 pour discuter sur des perspectives de ce plan. C’est le représentant le Directeur Général de la Santé et de l’Hygiène publique Dr Joseph SOUBEIGA qui a présidé les travaux de cet atelier de validation du PAO de la fortification des aliments de grande consommation au Burkina Faso.

Au Burkina Faso, la malnutrition, notamment les carences en micronutriments demeure un problème majeur de santé publique et un obstacle au développement socio-économique malgré une amélioration des indicateurs ces dernières années. En effet, selon l’Enquête nationale sur les micronutriments (ENM) réalisée en 2020, les enfants de moins de cinq ans, les enfants d’âge scolaire, les adolescents(es) et les femmes en âge de procréer sont les plus touchés par les carences en micronutriments. L’anémie touche 41% des enfants de 6 à 59 mois et 50% de cette tranche sont carencés en vitamine A.

Dans l’optique d’améliorer davantage les indicateurs, plusieurs initiatives ont été développées par les acteurs dont l’élaboration du PAO avec l’appui technique et financier de la GIZ, de CRS, de HKI, du PAM et de l’UNICEF.

Le PAO a été donc élaboré de façon participative sous l’égide du ministère en charge de la Santé à travers la Direction de la nutrition. Il couvre la période 2024-2026 et décrit les actions à entreprendre pour le renforcement de la fortification des aliments de grande consommation.

Il est bâti sur trois axes :

– le renforcement de la communication sur l’importance, la connaissance et l’utilisation adéquate des aliments fortifiés,

– le renforcement du plaidoyer pour la création d’un environnement favorable à la fortification des aliments

– le renforcement de la mobilisation sociale pour plus d’engagement des acteurs.

Désormais, tous les acteurs et partenaires devraient s’aligner sur ce PAO pour la mise en œuvre de leurs activités.

En rappel, ce plan avait été validé le 19 novembre 2024 à Ouagadougou, l’objectif du PAO est de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population à travers la réduction de la carence en micronutriments.

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