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La CEDEAO doit levée des sanctions contre le Mali

 Une mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), conduite son médiateur désigné pour le Mali, Goodluck Jonathan, ancien président de la République fédérale du Nigéria, a effectué une visite à Bamako du 23 au 25 septembre 2020. Elle visait à évaluer les progrès réalisés dans le cadre du processus de normalisation constitutionnelle au Mali.

Cette mission intervenait 48 heures après la désignation (21 septembre 2020) du président de la Transition par la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta, lui-même porté vice-président chargé de la sécurité et la défense. Ces deux ont d’ailleurs prêté serment le vendredi 25 septembre 2020.

Si la CEDEAO a dit prendre acte de la nomination et de l’investiture de Bah N’Daw en qualité de président de la Transition, qu’elle a « félicité chaleureusement », lui souhaitant également plein succès dans sa mission, elle a cependant déclaré à la fin de la mission de son médiateur, vendredi 25 septembre, que la levée des sanctions est tributaire de la nomination d’un Premier ministre civil.

La délégation dit en outre attendre la version finale et officielle de la Charte de la Transition, prenant en compte les décisions issues des sommets des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, notamment la dissolution du CNSP (Comité national pour le salut du peuple) avant/après l’investiture du président de la Transition ; les responsabilités du vice-président chargé de la sécurité et de la défense ; l’impossibilité pour le vice-président de remplacer le président de la Transition et la durée de la Transition fixée à 18 mois à compter du 15 septembre 2020.

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