A l’occasion de la journée  Internationale de la Femme célébrée chaque 08 mars de l’année en cours, l’association des femmes policières du Burkina ont décidé de  magnifier  cette journée à travers une conférence sur le thème « la gestion des conflits et l’éducation psycho-affective et spirituelle de l’enfant » dans la ville de Sya. C’est la salle du gouvernorat des Hauts-Bassins qui a accueilli ces braves femmes venues jubiler leur journée.

Par Safiatou  OUEDRAOGO

Officialisée par les Nations- Unies en 1977, la Journée internationale des droits des femmes est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars. Elle représente une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Pour cette année le Burkina Faso a placé cette journée sous le signe de « Défis sécuritaires et sanitaires : quelles stratégies pour une meilleure protection de la femme ». Mais  au regard du contexte national, les plus hautes autorités du pays ont décidé de célébrer cette journée en toute sobriété. Ce qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd pour tout un chacun. Quant à la ville de Bobo-Dioulasso, l’association des fonctionnaires fémininsde la police nationale du Burkina Faso emboitant les même pas que les premiers responsables du pays ont opté pour une célébration sobre à travers d’une conférence autour du thème « La gestion des conflits et l’éducation psycho-affective et spirituelle de l’enfant ».

Ph de Jean Bosco KABORE expliquant le contenu du module psycho-affective et spirituelle de l’enfant

Selon les organisateurs de cette activité, cette journée du 08 mars représente une occasion pour elles de mieux réfléchir sur les difficultés que rencontrent les femmes, proposer des solutions pour un plein  épanouissement de la femme non seulement dans son milieu social mais aussi dans son milieu professionnel. « C’est une  journée de réflexion dédiée aux femmes pour qu’ensemble, on puisse réfléchir, proposer des solutions en tout cas aux difficultés que nous connaissons » a déclaré madame Zoré/Ouédraogo Fatoumata, chef de service de la Brigade Régionale de la protection de l’enfance, représentant la présidente de l’association des fonctionnaires féminins de la police nationale.

Outre cela, ces femmes policières débattront autour du thème du jour qui porte sur l’éducation psycho affective de l’enfant qui selon elles interpellent toutes les femmes sur le mode éducatif de leurs enfants car les foyers de nos jours à travers leurs enfants sont transformés en de véritables nids de tous les maux de la société. « Certains foyers sont devenus vraiment des fabricateurs entre guillemets d’enfants qui regorgent tous les maux de la société. Donc on s’est dit qu’avec ce thème, les parents que nous sommes pourront tirer leçon des enseignements qui nous seront donnés ce matin pour pouvoir les utiliser dans nos différents foyers pour éduquer des enfants qui seront des modèles pour la société » soutient la représentante de l’association madame Zoré/Ouédraogo Fatoumata. Et pour une meilleure atteinte des objectifs fixés, l’occasion a été donnée au psychologue-thérapeute le docteur Jean Bosco Kaboré d’animer sur le thème du jour. Au cours des échanges, selon toujours le psychologue Jean Bosco, ils auront à décortiquer ensemble les caractéristiques des différents conflits.  A l’issue de cela, ils aborderont  les besoins basiques car pour être une femme de corps,il faut d’abord développer sa féminité, il faut se connaitre soit même et donner un sens à sa vie. A cela il ajoute que « nous allons aussi aborder l’éducation des enfants, les besoins affectifs, spirituelles de l’enfant ; après nous allons revenir pour voir quelles sont les nécessités basiques de l’être humain ;et comment concilier vie familiale et vie professionnelle pour permettre aux femmes d’avoir des indicateurs et des repères » a éclaircit le thérapeute Jean Bosco Kaboré.

Et pour une meilleure appropriation de ces notions, la représentante de  la présidente de l’association des femmes policières exhorte toutes les participantes à une écoute attentive pour qu’en plus de leurs fonctions, elles soient à l’écoute de leurs enfants afin d’éviter que ces derniers ne partent en dérive.

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