La journée internationale des musées a été officiellement ouverte ce jeudi 18 mai 2023, à Bobo-Dioulasso. Cette journée est placée sous le thème » Musées, durabilité et bien être « . Cette journée coïncide avec la clôture du mois du patrimoine burkinabè, débuté depuis le 18 avril dernier. Le panel a eu lieu en présence des acteurs culturels et de la Musée.
Par Judicael Sosthène SOMBIE
Une journée pleine de sens et d’intérêt, ce serait des expositions d’objets historiques. Et, selon Alassane Waongo, chargé de mission du Ministère de la communication, cette journée est aussi l’occasion pour les gestionnaires et les visiteurs de musées, de mener des activités rentrant dans le cadre de la durabilité, du bien-être, à travers des expositions d’objets historiques. Pour M. Waongo Alassane, le thème de cette présente édition a tout son sens. » Ce thème est pertinent.
Vue de la mobilisation des acteurs.
D’abord, la durabilité est similaire au lég. Il s’agit de laisser dans la durée, quelque chose pour les générations futures. Quand nous on reçoit, nous avons en tout cas pour tâche de préserver cet héritage et de pouvoir un jour le transmettre aux générations futures. La notion du bien-être aussi veut dire que le musée contribue au bien-être social, à travers certaines manifestations et expositions, tendant un peu vers le tourisme « , déclare M. Waongo. Selon le chargé de mission du ministère, Alassane Waongo, la préservation du patrimoine culturel est aujourd’hui une priorité du ministère. « C’est la raison pour laquelle chaque année, nous faisons un inventaire du patrimoine culturel national. Présentement, nous sommes entrain de faire l’inventaire du patrimoine culturel immatériel. Cela permettra au gouvernement d’être situé par rapport à cette question du patrimoine, et voir comment le protéger efficacement « , affirme Alassane Waongo.
Les défis
Pour le panéliste Waongo, l’un des défis est la non-fréquentation des musées. » Nous avons fait le constat que les populations locales ne fréquentent pas les musées. Elles pensent le plus souvent que ce sont des structures qui ont été créées pour des touristes. D’abord, ce point est une mentalité que nous cherchons à faire changer « , ajoute-t-il. Frappé par une importante crise sécuritaire depuis 2016, cette situation a un fort impact sur la vie des musées. En effet, plusieurs musées au Burkina Faso ont fermés leurs portes » Le musée de Pobé-Mengao qui présente une association de plusieurs types de vestiges, est présentement fermé. Le musée d’Oursi est également fermé. Les touristes ne viennent plus et c’est une perte considérable « , regrette M. Waongo. En plus de l’insécurité, le panéliste ajoute que le problème de moyens financiers se dresse aux musées burkinabè. » Souvent les musées ont besoin d’argent pour la rénovation de certains objets. Mais le problème de financement se pose » justifie-t-il. Cependant, M. Waongo rassure que plusieurs actions sont en cours au ministère pour résoudre plusieurs de ses questions.
Nombreux sont les acteurs de la culture qui se sont mobilisés pour la réussite de cette journée.Et,les visites continuent dans les musées de la place…
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