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Bobo-Dioulasso : Le Centre pour la Gouvernance Démocratique invite à zéro tolérance envers la corruption.

Ce vendredi 23 décembre 2022, s’est tenue à la maison de la culture Mgr Anselme Titianma SANON de Bobo-Dioulasso une conférence publique. Ladite conférence en rapport avec la corruption dans un contexte sécuritaire, a été organisée par le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD). Des communications faites par des membres du REN-LAC et du parquet général ont été les moments forts de cette conférence qui a réunis des dizaines de jeunes de la belle ville de Sya.

ISSA  OUATTARA(Stagiaire) et Safiatou OUEDRAOGO

 

« Devoir de recevabilité et lutte contre la corruption dans un contexte de fragilité : défis et perspective pour réarmer la gouvernance au Faso », est le thème choisi pour la présente conférence. Entrant dans le cadre du plan stratégique du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), cette conférence publique vise à promouvoir la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

 

Vue de la mobilisation lors de cette conférence publique.

Assegna SOMDA, chargé de programme du CGD affirme que l’un des remèdes contre la situation de fragilité actuelle du Faso reste la bonne gouvernance dans tous les domaines. Il poursuit ainsi en nous faisant comprendre que la bonne gouvernance dans le domaine de la sécurité est indispensable pour une sortie de crise. Assegna SOMDA clarifie ensuite le public cible du CGD à travers l’organisation de cette conférence. Pour lui, la jeunesse constituant le fer de lance de la nation doit partager des valeurs de vertus en vue de porter le destin national. Ainsi, ces genres de conférences permettent à ces jeunes d’acquérir ces valeurs. A en croire toujours le chargé de programme du CGD, il n’existe pas de société sans corruption mais nous devons faire en sorte qu’il ait zéro tolérance envers la corruption au Faso.

pH de Assegna SOMDA, chargé de programme du CGD

Diakaridja TRAORE, juge récemment affecté au parquet général et par ailleurs communicateur du jour, nous enseigne l’état du dispositif juridique et institutionnelle de lutte contre la corruption. En effet selon lui ce dispositif est reparti en deux volets à savoir celui des mesures préventives et celui des mesures répressives. Plus lions, le juge au parquet général nous fera savoir que « …Les textes Burkinabè comporte beaucoup de dispositions qui consacrent la corruption, qui favorisent la corruption ou qui encouragent les détournements… » Il propose donc la redéfinition du concept de la corruption ainsi que de l’outil de mesure de la corruption pour le réadapter à notre contexte socio-économique actuel.

La conférence a également été très riche en échanges entre communicateurs et public. Le CGD n’entend pas s’arrêter là. Il  espère organiser  d’autres cadre d’échanges afin de faire face à la corruption dans notre pays.

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