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Bobo-Dioulasso : certaines boulangéries de la ville sont restées fermer

Dans ces derniers moments, nous constatons la montée des prix des denrées de prémières nécessité. Et cela fait suite à un désaccord entre le Ministre en charge du commerce et le syndicat des boulangers C’est pourquoi, ce Jeudi 26 Mai 2022, une équipe de la rédaction a fait un tour dans les boulangeries de Bobo-Dioulasso. Et voici le constat de :

Safiatou OUEDRAOGO ET BONOU Deborah(stagiaire)

De la boulangerie Heno à la bonne miche , tous ont respecté le mot d’ordre de leurs syndicats. Sachant ce mot d’ordre de fermeture des boulangeries, lesacheteurs, les usagers et même les grossistes ne se sont pas déplacés pour se rendre sur les lieux. En un mot c’est-à-dire tous ont salué et assisteà cette fermeture des boulangeries. Aussi dire que les boulangeries de la ville de sya que nous avons visitées resteront fermé jusqu’à nouvelle ordre.

Mais cette règle de fermeture des boulangeries connait des restrictions. C’est le cas de la boulangerie Wend-Konta que nous avons visité au secteur 22 de la ville de Bobo-Dioulasso. Selon l’un des employés que nous avons trouvés sur les lieux de la boulangerie Wend-Konta en la personne de  Ouedraogo Annas, employé à ladite boulangerie nous a fait savoir que tous les travailleurs des différentes boulangeries Wend-Konta travaillent sous la direction d’un seul responsable.

Vue de la boulangerie wend-konta en pleine activité

Par conséquent tant que le patron ne donne pas l’ordre de suspendre les nous sommes à œuvre. Je ne suis pas totalement d’accord avec cette augmentation, la vie devient cher et tout le monde doit lutter pour que les choses reviennent à la normale, si le prix de tous les produits augmente, nos salaires ne suffiront plus pour nous prendre en charge, tous les produits connaissent une augmentation sauf nos salaires, a-t-il souligné Mr Ouédraogo Annas . Si vous augmentez le prix du pain, combien est-ce que vous ajoutez sur le salaire des boulangers ? t- elle est la l’inquiétude de Mr Ouedraogo Annas. Si on pouvait avoir un terrain d’entente non pas seulement pour le pain mais aussi pour tous les autres produits, cela arrangerait tout le monde, a-t-il fait savoir lors de notre entretien.

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