Nouveau Campus de l’UCAO-Bobo dans le non loti de KUINIMA : le torchon brûle entre les résidents et l’UCAO
Des populations issues des résidences spontanées du quartier de Kuinima kura, ont dénoncé leur raz-le bol à la presse à travers une structure dénommée « Comité d’Eveil et de suivi du quartier non loti Kuinima Cura ».Cette face à face a eu lieu le 16 janvier 2025.L’objectif de cette conférence de presse est de tenir tête à toute « décision de déguerpissement de la population sans un minimum à leur offrir » et de » réduire la superficie qui passe de 122,7ha à 22ha ».
Issa SANOU , membre du comité d’Eveil(son et images)
Vieux, jeunes, femmes et adolescent sont sortis nombreux pour témoigner leur solidarité au Comité d’Eveil et de suivi du quartier non loti Kuinima Cura pour une conférence de presse qu’il qualifie de « Non au déguerpissement de la population sans un minimum à leur offrir ». Certains habitant présent à cette conférence ont appris par oui dire qu’ils serons tous déguerois sur le site situé non loin de l’UCAO à un village un peu lointain de la ville de Sya. C’est à dire sur le site de KOUAKUOALE, une localité située à 45 km de Bobo-Dioulasso. C’est pourquoi ils estiment que c’était « du trop » pour ces responsables. Dans la foulée nous entendons dire « Nous ne bougerons pas sur ce site ».Selons les informations que nous avions recueilli dans la foulée, il semblerait que c’est en 2005 que l’UCAO a acquis ce terrain qu’ils pensent sans au préalable leur consentement.
Selon un certain SANOU Seydou , une délégation a été chez l’Evêque émérite, Anselme Titiama Sanon, pour mieux comprendre les faits. La délégation était surpris de savoir que c’est le chef dudit village qui a donné le site à 1F symbolique. Toute chose qui cause de gorge chaude chez des habitants de ces zones aujourd’hui. Toujours selon Seydou, ils n’ont jamais été informé du projet de L’UCAO tendant à exproprié cette terre de 122,7 ha..
Selon les populations riveraines, il s’agirait d’un don de la Mairie de l’arrondissement No 5 qui a autorisé l’exploitation de ce site de KUINIMA. Alors que le document du titre foncier de l’UCAO date du 14 mai 2007. Les autorités avaient prévu dédommagé les résidents en parcelles, avec un recensement à trois reprises, en 2000, 2003 et 2006 dans le cadre d’un lotissement mais sans gain de cause.
Au sorti de cette conférence, les résident de cette zone non lotie de l’arrondissement 5 voudraient que l’université se contente du terrain de 22 ha, au lieu de 122,7 ha prévu sur le titre foncier des domaines.
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3e édition des Journées solidaires de l’AJRCC à Banfora:Du matériel et des vivres au profit des PDI
cette 3e édition de leur présence se trouvaient l’ex ministre de la jeunesse et des sports, Issouf Sirima, plusieurs directeurs régionaux dont celui des droits humains Ibrahim Traoré qui présidait la cérémonie, celui des enseignements post-primaires et secondaires Alidou Karim Koné, de l’action sociale ainsi que des directeurs provinciaux comme Raphael Soma des enseignements post-primaires et secondaires, le président du TGI de Banfora Sidaty Yoda et le procureur du Faso près ledit TGI Idriss Palé pour ne citer que ceux-là.
Entre discours, poésies, sketchs, danse contemporaine et animations musicales ce beau monde, venu être témoin de ce qu’a récolter l’Association des Jeunes pour le Renouveau Culturel des Cascades (AJRCC) auprès des mécènes pour les PDI et personnes vulnérables de Banfora, a été sensibilisé à la solidarité, au partage, bref à l’humanisme. Au nombre des effets collectés figurent en grande partie des vêtements contenus dans plusieurs sacs qui seront recyclés, du savon, des vivres et trois vélos qui ont étés remis à trois élèves et écoliers PDI. Cette année l’AJRCC a offert également une bourse scolaire à 4 élèves.
Pié Bienvenue Coulibaly a expliqué que ces journées solidaires visent à inculquer l’esprit de partage et du don de soi aux élèves de Saint Jean
Le porte-parole du président de l’AJRCC, Pié Bienvenue Coulibaly, par ailleurs directeur du lycée Saint Jean, a indiqué que cela fait trois ans que l’AJRCC organise en collaboration avec les élèves et enseignants du lycée privé Saint Jean de Banfora des actions de solidarité dénommées journées solidaires. Cela parce que le Burkina Faso a été confronté à ce phénomène de terrorisme qui est une guerre à lui imposée et qui a occasionné le déplacement de milliers de personnes devenues des PDI.
Une vue des officiels lors de la cérémonie
« Face au quotidien de ces PDI, notre association n’a pas voulu rester insensible, d’où l’initiative de ces journées solidaires qui sont à leur 3e édition » dira le porte-parole. Ainsi, du 1er au 30 novembre de chaque année, des vivres, vêtements et bien d’autres effets sont collectés au profit des PDI et des personnes vivant dans des difficultés. « En mettant nos élèves au cœur d’une telle initiative, nous voulons inculquer en eux des valeurs telle la solidarité, l’esprit de partage, de don de son et de tolérance » a lancé Bienvenue Coulibaly qui estime en toute humilité que cet objectif est atteint.
C’est par l’exécution de l’hymne nationale par les élèves que la cérémonie a commencé
Pour preuve, a-t-il dit, à l’occasion de ce mois de solidarité nos élèves ont mené des activités telle la visite suivie d’une remise de vivres aux malades hospitalisés en médecine générale ay CHR de Banfora, un dépistage gratuit de l’hépatite B et un don de sang au sein de l’établissement ainsi qu’une visite suivie de remise d’une attestation de reconnaissance à Soungalo Koné PDG de Bomba Techno. De plus, il faut ajouter que les élève de l’établissement du CP1 à la Terminale ont levé des fonds à hauteur de 91 985 F pour l’organisation de cette activité. Pour le porte-parole du président de l’AJRCC, toutes ces activités ont été possible grâce également aux contributions des bonnes volontés. A l’entendre, l’AJRCC n’a été qu’un simple relai.
Trois élèves déplacés internes ont reçu chacun un vélo
Visiblement satisfait, le président de la cérémonie, Ibrahim Traoré, a estimé que les membres de l’AJRCC font preuve d’amour du prochain. Pour lui, leur acte est hautement patriotique. Et à l’entendre, c’est un acte qui symbolise l’incarnation de la souveraineté de notre pays car, dira-t-il, entre Burkinabé nous devons restés solidaires. Il ajoute qu’au tournant actuel de notre pays, tout le monde a sa partition à jouer. C’est pourquoi tout en invitant l’AJRCC à ne pas s’arrêter à si bon chemin, il a invité l’ensemble de la population des Cascades à se solidariser des personnes vulnérables et des PDI pour créer en eux l’espoir. Cet appel a été bien reçu par les membres de l’AJRCC.
Joindre l’utile à l’agréable, c’est ce qui justifie la prestation de Azanato lors de la cérémonie
Pour leur porte-parole Bienvenue Coulibaly, le phénomène des PDI prendra fin incessamment avec la montée en puissance de notre armée qui est en train de reconquérir l’intégrité du territoire national mais la culture de la solidarité ne prendra pas fin. Pour ainsi dire qu’il y aura d’autres éditions des journées solidaires pour venir en aide à ceux qui en auront besoin.
La remise symbolique des effets collectés par le directeur de Saint Jean à l’action humanitaire
Seydou Ouattara, représentant du directeur provincial de l’action humanitaire de la Comoé qui a reçu les dons au nom des PDI cet événement vient à point nommé car les effets reçus vont soulager un tant soit peu, les personnes vulnérables qui souffrent du manque de vêtements et de nourriture. Il a souhaité que cette œuvre se poursuive et qu’elle fasse tache d’huile afin que d’autres structures puissent emboîter le pas à l’AJRCC pour le bonheur de ceux qui se retrouvent dans la situation de personne vulnérable.
Une collecte de fonds, organisé sur place au cours de la cérémonie a permis de lever la somme de 123 675 F CFA qui sera reversé au Trésor pour le fonds de soutien patriotique.
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