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Présidentielle ivoirienne : Guillaume Soro déposent son dossier de candidature à la CEI

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C’est fait. Comme annoncé, vendredi 28 août 2020, les partisans de Guillaume Soro ont déposé, ce lundi 31 août 2020, le dossier de candidature de leur leader au siège de la Commission électorale indépendante en vue de la présidentielle du 31 octobre prochain. Après le dépôt, ses camarades ont livré une déclaration diffusée en direct sur la page Facebook « Soro Guillaume Kigbafori » et lue par Minata Koné, coordonnatrice du mouvement citoyen Génération et peuples Solidaires (GPS).

Dans cette déclaration, les partisans rappellent que Guillaume Soro a été le premier candidat déclaré à la présidentielle du 31 octobre 2020, avant de subir les attaques du parti au pouvoir.

« Par cet acte de bravoure politique, notre président nourrit fermement l’ambition d’accéder pacifiquement et par la vérité des urnes au pouvoir d’Etat afin de contribuer pour de vrai à l’avènement d’une nouvelle Côte d’Ivoire qui ne soit pas en conflit avec ses lois et surtout dans l’union retrouvée de ses dignes filles et fils », a déclaré Mme Minata Koné, coordonnatrice du mouvement citoyen Génération et peuples Solidaires (GPS).

Les partisans de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, actuellement en exil, disent espérer que le Conseil Constitutionnel « aura la lourde responsabilité de faire respecter les droits fondamentaux de l’homme et de valider cette candidature ».

Rappelons que Guillaume Soro avait été radié de la liste électorale après sa condamnation à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux » le 28 avril 2020 par le tribunal de première instance d’Abidjan. Son recours déposé par ses proches auprès du tribunal de Korhogo dans le cadre du contentieux des listes électorales a été rejeté, vendredi 28 août 2020.

Fada : la politique sécuritaire dévoilée à la presse

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    Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, le Burkina Faso s’est doté d’une politique de sécurité nationale.

Ce document rompt avec la conception sectorielle de la sécurité en associant plusieurs autres acteurs, des valeurs et de fondements nationaux pour combattre l’instabilité dans son ensemble.

Le contenu du document a été partagé avec les hommes et femmes des médias des région de l’Est du Centre Est du Centre Sud et du Plateau central.

L’atelier a permis aux journalistes de s’imprégner des orientions de la politique de sécurité nationale, ainsi que de l’outil de mise en œuvre de cette politique, qui est la stratégie de sécurité nationale.

Ces échanges avec les journalistes ont été organisés par le secrétariat Général de la Défense Nationale en partenariat avec le Centre de Genève pour la gouvernance démocratique. Le compte-rendu de Chantal Ouédraogo.

ud Ouest: A 36 ans Emmanuel Zongo devient le plus jeune gouverneur du Burkina

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Le nouveau gouverneur de la région du Sud Ouest,le Commissaire principal de police Emmanuel W. Zongo a été installé dans ses nouvelles fonctions jeudi 20 août dans la salle polyvalente de Gaoua,chef lieu de la région.La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre délégué de l’administration territoriale,de la décentralisation et de la cohésion sociale, Madiara Sagnon. Les forces vives de la région se sont fortement mobilisées pour être témoin de cette cérémonie de bienvenue et d’au revoir entre le gouverneur entrant et son prédécesseur.

Le nouveau représentant du chef de l’Etat Roch Kabore à la tête de la région,Emmanuel W. Zongo a témoigné sa reconnaissance au Président Faso Roch Kabore et l’ensemble du gouvernement pour la confiance en le portant à la tête de cette région.

A l’endroit des forces vives de la région,le nouveau gouverneur a déclaré: “Notre région, la région du Sud-Ouest regorge d’énormes potentialités. Des richesses tous azimuts en ses hommes, j’ai nommé les filles et fils de toute la région, des richesses en sa culture et traditions, en ses terres, des potentialités agropastorales, hydrauliques forestières et minières.Je souhaite que nous fassions ensemble de cette richesse, un véritable levier de développement de la région partant du Burkina Faso”.

Le représentant du chef de l’Etat a ensuite énuméré des défis à relever ensemble: “Je prends fonction dans un contexte où notre pays fait face aux défis de l’insécurité, notamment le terrorisme, le grand banditisme, mais aussi le problème foncier, la réglementation de l’orpaillage, l’épidémie de la covid-19 sans oublier les élections.Pour se faire, je reste convaincu qu’avec un mouvement d’ensemble des forces vives de cette région, les défis seront relevés “,a t-il ajouté.

Je lance un vibrant appel à toutes les autorités de l’administration déconcentrée et décentralisée, à toutes les femmes, aux hommes, aux seniors, aux jeunes, à toutes les filles et fils des 1086 villages du Ioba au Noumbiel en passant par le Bougouriba et le Poni. Il est impérieux pour tous de poursuivre les actions initiées par mon prédécesseur ,Tagssegba Nitiema, de resserrer les rangs, d’avancer main dans la main vers l’objectif commun : bâtir ensemble un Burkina Faso de paix et de sécurité humaine pour tous et au quotidien,ajoute t-il.

Par ailleurs,à l’endroit de la jeunesse du sud ouest,il a déclaré que: “les plus hautes autorités de notre pays ont donné aujourd’hui une grande confiance à la jeunesse. Nous devons faire preuve de responsabilité, de dignité et d’intégrité afin que les plus hautes autorités continuent de nous faire confiance.”

Il a donc pris la résolution devant l’assemblée,présente à son installation de travailler avec tout le monde sans exception dans un cadre mutuel pour l’atteinte des attentes de toutes et tous.

Qui est le nouveau gouverneur Emmanuel Zongo?

Âgé de 36 ans(bientôt 37 ans en décembre) Emmanuel W. Zongo est un cadre de la police nationale.Commissaire principal,il était depuis 2014, le Coordonnateur des études à l’académie de police,la prestigieuse école de formation des officiers de police située dans la commune de Pabré à 25 km, côté nord de la capitale Ouagadougou, avant d’être nommé gouverneur le 30 juillet 2020. De 2012 à 2014,l’ancien séminariste était à la tête du commissariat de l’arrondissement de Sig-Noghin à Ouagadougou alors qu’il avait 29 ans. Il est titulaire d’un Master II en Sécurité Intérieure, Université Jean Moulin Lyon 3(France) obtenu en 2012. Il est aussi diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Police de Saint Cyr au Mont d’Or (France) avec le diplôme de Commissaire de Police.En outre,il a une Maîtrise en Macroéconomie et Gestion du Développement (MGD), Université Joseph Ki ZERBO de Ouagadougou, une licence en Macroéconomie et Gestion du développement (MGD),Université Joseph Ki ZERBO de Ouagadougou et un Bac série D.

Il a aussi participé à la rédaction de plusieurs manuels de sécurité dont: « Pratiques policières et respect des droits de l’homme», « Protéger les droits des personnes migrantes : les normes internationales faces aux défis contemporains » etc. avec plusieurs participations à des stages de formation au niveau national et international. Ce jeune gouverneur aura la lourde responsabilité de représenter le président du Faso et l’ensemble du gouvernement dans la région du sud ouest en travaillant surtout au développement.

Modification du code électoral:je refuse de me rendre complice de cet attentat contre la démocratie,contre la cohésion sociale(Député Aziz Diallo)

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Quelques heures après la modification du code électoral mardi 25 août à l’Assemblée nationale,le Député Maire de Dori, Aziz Diallo s’est indigné de ce que ses collègues députés venaient d’adopter. Cent sept députés ont voté pour la modification du code électoral 9 contre dont le Député Aziz Diallo lui même et 4 abstentions,au total 120 votants.

Sur sa page facebook,le Député du PDS/ Metba déclare, que si pour des raisons de force majeure, les élections législatives ne peuvent se tenir dans une ou des communes entières d’une province, le résultat de la commune où on a voté va servir pour l’élection des députés de la province. Idem pour les municipales, où donc 2 ou 3 villages pourront élire les exécutifs locaux:

“Aujourd’hui, on nous demande de regarder des centaines de milliers de potentiels électeurs, tous Burkinabé au même titre que chacun d’entre nous, et leur dire que non seulement nous n’avons pas été en mesure d’assurer votre sécurité, mais aussi pour les 3 prochaines élections, ce n’est pas la peine que vous votez, que vous participez aux choix de vos exécutifs locaux, de vos représentants à l’Assemblée nationale, et du Président du Faso. Mais on reviendra vers vous vous parler de la République, de l’appartenance commune à la Nation, du renforcement de la cohésion sociale.

Il ya eu dans un passé récent ce que je considère comme des abus de langage dans l’appréciation de certaines lois. Pour ma part, nous sommes là face à la véritable loi d’exclusion.

Tout en saluant les efforts de dialogue du Chef de l’État, je refuse de me rendre complice de cet attentat contre la démocratie, contre la cohésion sociale.”
Aziz Diallo.

Elections: le ministre d’Etat Siméon Sawadogo éclaire l’opinion publique sur la modification du nouveau code électoral

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Après l’adoption du nouveau code électoral au cours d’une session extraordinaire à l’Assemblée nationale, le mardi 25 août dernier, le ministre d’Etat en charge des libertés publiques, Siméon Sawadogo a animé une conférence de presse, le jeudi 27 août 2020 afin d’éclairer davantage l’opinion publique sur les modifications apportées au code électoral.

La pandémie du Covid-19 qui a perturbé le calendrier électoral a entrainé la suspension de la révision du fichier électoral durant deux mois et la suspension des campagnes de délivrance des CNIB, documents exigés pour l’inscription sur les listes électorales. De même, la situation sécuritaire de notre pays ont conduit les acteurs politiques à procéder à la modification du code électoral pour garantir l’équité et la transparence pour les futures échéances électorales.

Selon le ministre en charge de l’Administration territoriale, cette modification a requis le consensus des acteurs politiques dans le cadre du dialogue politique instauré depuis plusieurs années. Cela s’est traduit dans le vote à l’Assemblée nationale car sur 12O votants, 107 ont voté « pour » 09 « contre » et 04 députés se sont abstenus, a-t-il déclaré à la presse.

L’adoption de ce nouveau code électoral modifie substantiellement le calendrier électoral. Ainsi, le délai du dépôt de candidatures pour les législatives qui avait été fixé par la CENI au 13 septembre 2020 devra être repoussé au 23 septembre en raison de la modification de l’article 176, a souligné le ministre d’Etat, Siméon Sawadogo.

Les modifications opérées au nouveau code sont essentiellement le maintien des démembrements actuels de la CENI à l’extérieur à savoir les Commissions électorales indépendantes d’ambassade et les Commissions électorales indépendantes de Consulat (CEIAM et CEIC), la prise en compte des cas de force majeure dans le défaut d’enrôlement dans certaines localités (la révision de la liste électorale), dans l’organisation et la validation des élections, l’harmonisation de la durée de la campagne électorale pour les législatives avec la présidentielle à vingt et un jour, la réduction du délai de traitement des requêtes par la CENI de 7 jours à 72 heures. A cela s’ajoute les canaux d’acheminement des requêtes de l’extérieur, la réduction du délai de dépôt des déclarations de candidature aux législatives à 60 jours avant le scrutin au lieu de 70 jours, la réduction du délai de couverture des campagnes dites déguisées avant la campagne électorale de 90 jours à 30 jours, l’extension des lieux destinés à recevoir les affiches liées aux élections après autorisation de l’autorité compétente.

Répondant à la question d’un journaliste sur le cas de force majeur, le ministre d’Etat Siméon Sawadogo s’est voulu on ne peut plus clair : « La prise en compte du cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle dans le présent code électoral, règle la question de la légalité des scrutins. Et ce n’est pas pour la première fois que le cas de force majeur arrive lors des élections dans notre pays », a –t-il rappelé.

Direction de la communication et de la presse ministérielle

Concours professionnel 2020 : des candidats composent en ligne cette année

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Plus de 22 000 candidats composent 84 concours en ligne sur les 134 prévus pour les concours professionnels session de 2020. Le lancement a été fait ce lundi 31 août 2020 à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM) à Ouagadougou.
Sous caméra de surveillance, chaque candidat devant son écran à 2 h pour répondre à une soixantaine de questions que comporte le sujet. C’est l’innovation majeure qui s’est annoncée dans l’organisation des cours professionnels, selon Souleymane Lingani, président du comité d’organisation. La composition en ligne est une innovation qui va concerner un certain nombre de concours professionnels, qui vont se dérouler à Ouagadougou. Il s’agit de 84 concours en ligne.

Julienne Compaoré a bravé la pluie pour prendre part au concours professionnel des assistants aux affaires économiques. Elle a jugé la première épreuve passable. Elle s’est également bien adaptée à la plate-forme. Par ailleurs, elle a encouragé le ministère de la Fonction publique a toujours œuvré à trouver des solutions allant dans le sens de l’amélioration de la composition des concours. C’est pratiquement le même sentiment qui anime Joseph Nana. Lui aussi passe le concours professionnel des assistants aux affaires économiques. « Je n’ai pas rencontré de difficultés, la connexion était bonne. La composition sur ordinateur est plus facile que celle sur table », a-t-il affirmé.

Burkina Faso: Le grand Imam de Ouagadougou, Cheick Aboubacar Sana refoulé de la grande mosquée de Ouagadougou par des manifestants

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Le grand Imam de Ouagadougou,Cheick Aboubacar SANA a été empêché par les fidèles musulmans. Alorque la grande mosquée de Ouagadoudou avait été fermée le Dimanche 30 Août 2020. C’était le vendredi 28 Août 2020.

A appris woun-info.net près des sources concordantes.

La grande mosquée de Ouagadougou a été pris d’assaut  le Vendredi 28 Aout 2020 par des fidèles musulmans. Ces vives tensions à la grande mosquée de Ouagadougou du vendredi 28 août 2020 sont nées des la crise qu’a connu la communauté musulman. Après plus de 2 ans de soins en France, le grand Imam de Ouagadougou, Cheick Aboubacar Sana a été empêché par une foule de manifestants d’avoir accès à la grande mosquée de Ouagadougou pour assister à la prière du vendredi. Nous apprenons que suite à ces incidents, la grande mosquée de Ouagadougou aurait été fermée ce Aux dire de  Cheick Aboubacar Sana, que nous avons appris près des sources concordantes,il serait accusé de la mauvaise gestion de la communauté musulman due à son absence depuis 2ans.

L’info Continue sur woun-info.net

Présidentielle en Côte d’Ivoire: dernier jour pour déposer les candidatures

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Sur le planning officiel de la Commission électorale indépendante (CEI), lundi est une journée chargée avec pas moins de douze candidats prévus à l’agenda, sans compter ceux, déjà inscrits, qui doivent venir déposer les pièces manquantes à leur dossier.

Si les derniers dépôts se passent comme prévu, c’est au total trente-six candidatures qui auront été présentées. Parmi elles, des figures bien connues de la politique ivoirienne telles que Alassane Ouattara, bien sûr, Henri Konan Bedié ou encore Pascal Affi N’Guessan mais de nombreux « petits candidats » tentent aussi leur chance.

Par ailleurs, deux candidatures sont particulièrement attendues ce lundi 31 août, avant la clôture, celles de Laurent Gbagbo, dans la matinée, et de Guillaume Soro, plus tard dans l’après-midi.

Les deux hommes sont techniquement radiés des listes électorales et ont perdu leurs droits civiques. Ainsi, ils ne sont normalement pas autorisés à se présenter. Leurs avocats et soutiens considèrent ces décisions injustes et politiques. À ce titre, ils ont décidé d’aller jusqu’au bout, bien conscients néanmoins que ces dossiers seront très certainement refusés par la Commission électorale indépendante.

Ces deux dépôts devraient être soutenus par des cortèges de partisans des deux aspirants candidats, et ce en dépit des interdictions de rassemblements sur la voie publique jusqu’à la mi-septembre, ce que les autres candidats ont néanmoins été autorisés à faire dans des proportions raisonnables.

Au Mali: toujours pas de gouvernement au Mali

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Les militaires au pouvoir et le mouvement de contestation M5-RFP n’arrivent pas à se mettre d’accord au Mali. Après quelques péripéties, les deux parties se sont rencontrées samedi soir. Mais pour l’instant, aucun accord n’est en vue. « Après la longue crise socio-politique et institutionnelle qui a fini par emporter, le 18 août dernier, le régime incompétent et corrompu du président IBK, voici venir une crise de la transition, s’exclame le quotidien L’Indépendant. Elle découle de ce que le CNSP a renié sa promesse faite dans sa proclamation du 19 août de « mettre en place une transition civile ». Dans l’Acte fondamental qu’il a fait insérer dans le Journal officiel du 24 août, son président, le colonel Assimi Goïta, est présenté à la fois comme président de la transition et chef de l’État. Ce revirement inattendu a été perçu par le M5-RFP, véritable artisan de la mise à bas du système, comme une tentative de lui voler sa victoire acquise au prix du sang de ses 23 martyrs, les militaires n’ayant fait que parachever son œuvre. »»

Du coup, poursuit L’Indépendant, « l’imam Mahmoud Dicko et ses amis affirment ne pas vouloir donner carte blanche au CNSP pour faire ce qu’il veut. Ça n’est pas encore une déclaration de guerre mais ça y ressemble. Or, relève encore le quotidien malien, dans l’état de fragilisation extrême où il se trouve, le Mali survivrait difficilement à une nouvelle confrontation de rue entre une partie de la population et l’armée. »

Pour Malikilé, autre quotidien malien, « il n’y a plus aucun doute sur la volonté du CNSP de s’emparer totalement du pouvoir au Mali ».

 

Sanctions de la Cédéao: «le peuple malien n’est pas responsable», selon l’imam Dicko

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L’imam Mahmoud Dicko, leader du mouvement de contestation politique M5-RFP, dont il est l’autorité morale, s’est exprimé sur les sanctions de la Cédéao et la future transition politique. Pour lui, cette transition devrait être dirigée par un « civil consensuel » et ne durer que 18 mois ou moins. 

RFI: Approuvez-vous le renversement par les militaires du régime d’IBK ?

Imam Mahmoud Dicko: « Approuver le renversement du régime » moi je ne comprends pas les choses comme ça… IBK a démissionné pourquoi parler de « renversement » ?

Les militaires refusent de regagner leurs casernes, vous en pensez quoi ?

Les militaires, depuis quand ils ont quitté leurs casernes ? Même maintenant, ils sont dans les casernes. Il faut quand même donner du temps au temps pour qu’on organise les choses… Les militaires, ils ne sont pas à Koulouba, ils sont dans leurs casernes alors il faut quand même donner un peu du temps pour que les gens mettent de l’ordre dans ce qui se fait.

Vous avez récemment demandé au peuple malien de pardonner votre grand frère IBK, alors que le M5 est en train de demander un audit et même la justice…

Écoutez, audit et pardon n’ont rien à voir avec le reste, nous sommes dans un État de droit, mon grand frère est un sujet de droit, c’est aussi un démocrate, je ne pense pas que cela est lié avec le pardon. Le pardon c’est une vertu malienne, on se pardonne dans tout, on doit le pardonner, ça n’a rien à voir avec la question judiciaire si il y a. En tout cas, nous sommes dans un État de droit, donc ça n’a rien à voir avec le droit.

La Cédéao demande aux responsables du CNSP d’engager une transition civile immédiatement. Vous êtes pour une transition civile qui ne doit excéder 12 mois ?

Écoutez c’est tout le peuple malien qui doit décider de cela, ce n’est pas moi. Moi je ne suis qu’un individu, je crois qu’il faut faire une concertation de toutes les forces vives de la Nation pour dégager quelque chose qui va certainement faciliter la mise en œuvre de l’État qui est depuis très longtemps arrêté. Maintenant, ce que la Cédéao a dit, c’est à approcher et à voir, il ne sert à rien vraiment de s’éterniser dans une transition. Il faut quand même qu’on trouve un moyen pour sortir de cette situation vite. De mon point de vue trois ans, c’est trop. Moi je voyais ça peut être… dix-huit mois, quelque chose de raisonnable ou sinon moins. Mais trois ans, c’est trop de mon point de vue. Je crois que vu les circonstances, vu le contexte dans lequel nous sommes, je pense qu’il faut donner ça à un civil consensuel.

Et aujourd’hui les sanctions de la Cédéao commencent déjà à se faire sentir au niveau surtout des entrepreneurs et des commerçants… qu’est-ce que vous diriez aujourd’hui à la Cédéao ?

Je n’ai pas grand chose à dire, nous sommes un peuple, et sanctionner le peuple, vraiment c’est lui faire du tort. Le peuple n’est pas responsable de ce qui est arrivé. Maintenant les dirigeants de la Cédéao sont des gens responsables, ils ont des textes, ils sont obligés de les appliquer. Le Mali a souscrit à la Cédéao, nous avons accepté les termes qui dirigent cette organisation mais ça ne peut pas s’appliquer aux autres et ne pas s’appliquer à nous.