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Crise à la SN SOSUCO : Bassolma BAZIE veut recoudre le cordon entre les licenciés et le 1er responsable.

Le 09 mai 2023, le Ministre d’Etat, ministre de la fonction public Bassolma BAZIE a effectué une visite à la SN.SOSUCO. Cette visite s’inscrit en droite ligne des licenciements prévus pour fait de grève. La visite a été faite à BEREGADOUGOU au sein de l’usine mère de sucrière.

Par Adama TRAORE

Le 09 mai 2023, le Ministre d’Etat, ministre de la fonction public Bassolma BAZIE a effectué une visite à la SN.SOSUCO. Cette visite s’inscrit en droite ligne des licenciements prévus pour fait de grève. La visite a été faite à BEREGADOUGOU au sein de l’usine mère de sucrière.
Par Adama TRAORE(commentaire)

En rappel, le 15 février, les employés de la société sucrière de Beregadougou ont observé un arrêt de travail dans la matinée pour dénoncer la gestion de l’entreprise et les conditions de travail des employés qui sont victimes de la sous-traitance du travail dans toute les secteurs d’activité, des champs de canne jusqu’à l’usine. Suite à ce mouvement d’humeur constaté, les responsables de la SN SOSUCO ont donc appliqué la stratégie qui consiste à licencier les responsables pour faire peur aux autres afin de venir à bout à la lutte.
Le problème de la SN SOSUCO n’est pas seulement celui de cette entreprise mais de Banfora et de toute la région des cascades. Ce sont les terres des populations qui ont été arrachées pour créer les champs de canne à sucre.
Aujourd’hui les responsables de cette entreprise qui a fait les beaux jours de la région des cascades ne sont pas capables de créer plus d’emplois pour la jeunesse.
Basolma BAZIE n’est pas resté sous silence de ces cinq licenciements à la SN.SOSUCO. Il n’estime que pire le nombre d’employés à beaucoup diminué au moment où la jeunesse est confrontée au dur problème du chômage.
Selon Bassolma BAZIE, ministre de la fonction public, Sous le prétexte de la privatisation, on se donne le droit de licencier ceux qui demandent juste de meilleures conditions et un avenir rassurant pour l’entreprise. Même si cette année la production de sucre a été seulement de 22.000 tonnes contre un résultat attendu de 30.000.
Les syndicats d’une certaine époque ont eu à subir le même sort il y a des années. Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui décédés après leur licenciement. Il faut qu’elle soit mieux gérée qu’avant la privation qui est venu tuer

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