La troupe  » Nabonswendé  » de Fada N’Gourma a livré une présentation ce mardi 2 mai 2023, à la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Inscrite dans la catégorie ballet, cette troupe qui est à sa toute première participation espère être classée à la première place. Cependant, le dernier mot reviendra au jury. Par une analyse minutieuse, ce jury a la charge de sélectionner les troupes qui seront qualifiées pour la nuit des lauréats prévue le 5 mai 2022.

Par LS Sombié

Depuis la création de la Semaine nationale de la culture (SNC), la troupe Nabonswendé de Fada N’Gourma n’y avait jamais pris part jusqu’à cette édition de 2023. D’après le Directeur artistique de cette troupe, Natama N’Terpe, le groupe Nabonswendé a été créé en 2007. A écouter M. Natama, cette troupe est composée de 12 membres, dont huit danseurs et quatre batteurs de tam-tam. Le tam-tam constitue le principal outil de musique utilisé par le groupe. La troupe Nabonswendé est spécialisée dans la danse Zaoré.  » Par cette musique et cette danse, nous vehiculons des messages. C’est la coutume de chez nous. Quand il y a un mariage où un décès, il existe des rites qu’il faut faire avec de la sonorisation et des pas de danse. Nous avons profité représenté ces pas de danse lors de cette première participation à la SNC pour magnifier notre culture « , indique M. Natama. Selon le Directeur artistique, cette troupe est composée majoritairement d’enfants passionnés de la danse et qui désirent vulgariser leur culture d’origine. Ils sont tous jeunes comme vous pouvez le constater. Quand je les vois danser, ça me fais énormément plaisir. Je sens qu’ils aiment vraiment leurs traditions « , justifie-t-il.

Des difficultés pour la troupe Nabonswendé

 » Même si nous n’avons jamais pris part à la SNC, nous entendions au moins en parler. Cette année, nous avons décidé de participer pour voir ce que ça donne. Mais nous ne somme très content de l’accueil « , affirme M. Natama. Selon lui, les dortoirs sont tellement restreint que certains sont obligés de dormir à la belle étoile.  » Comme c’est la période de chaleur, là même ça va un peu. Les moustiques et autres insectes nous dérangent à longueur de nuit. Mais nous sommes obligés de supporter. Même pour faire des répétions, c’est un grand problème « , ajoute le Directeur artistique. Outre le problème de logement, le responsable de la troupe Nabonswendé décrit le problème de déplacement dans la ville de Bobo-Dioulasso.  » Nous n’avons pas de moyens de déplacement à notre disposition. Il n’y a qu’un seul car. Souvent nous avons envie de venir suivre les spectacles et de voir comment nous pouvons nous situer, mais c’est impossible. Aujourd’hui qui est le jour même de notre passage, ce n’est qu’à 12 heures que le car nous a déposé à la maison de la culture « , fait-il savoir. Il espère cependant que lors des prochaines éditions, ce problème pourra être résolu.

 » Nous sommes optimistes.. »

La troupe Nabonswendé selon son Directeur artistique s’est bien préparé avant de prendre la route de Bobo-Dioulasso.  » Depuis des années nous participons à des événements. Nous avons remportés plusieurs compétitions dans notre région. Les entraînements ce sont biens déroulés pour la plupart. Aussi nous avons été situés sur les conditions de qualification. Tous ces facteurs regroupés nous amènent à dire que nous étions avertis avant le début de l’événement « , rassure M. Natama avant d’avouer qu’ils sont optimistes. Son rêve c’est de voir la troupe Nabonswendé qualifiée pour la nuit des lauréats du 5 mai 2023.  » Nous espérons fortement que nous remporterons la première place, et que nous l’offriront à la population de Fada N’Gourma « , espère l’encadreur des jeunes.

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