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28 morts à Nouna : «Rester diviser serait à l’occasion d’autres crises à court et à long terme», a laissé entendre Hamidou Sidibé

Les ressortissants de la province de la Kossi qui résident dans la ville de Sya  ont organisé une conférence de presse dans l’apèrs midi du  mercredi 4 janvier 2023, pour inviter tous les Burkinabè à ne pas se tromper de l’ennemis dans le cadre du combat  contre le terrorisme. Cette conférence fait suite au « 28 morts » survenu à Nouna le 30 décembre.Ce point de presse  se veut une opportunité à ces ressortissants de Nouna résident à Bobo-Dioulasso de témoigner la véracité de la grave crise qui a secoué la ville de Nouna. Les témoignages ont été faits devant les hommes de médias à Bobo-Dioulasso.

Cathérine S.ZONGO

Suite à la grave crise qui a secoué la ville de Nouna, les ressortissants de la province de la Kossi ne sont restés indifférentes .C’est ainsi que femmes, jeunes hommes et vieux se sont regroupés à l’orphelinat de la mosquée du secteur 22  de la ville de Bobo-Dioulasso. Ces ressortissants sont en majorité composés  de Peulhs de la KOSSI. Face à la presse, ils ont dénoncé leurs situations  qu’ils qualifient de « Stigmatisation ».

Et selon Hamidou SIDIBE, porte-parole des conférenciers,il a rappelé que c’est à la suite d’une attaque terroriste qui a  subie le quartier général des dozos de Nouna dans la nuit du 29 décembre 2022, alors que ces  dozos sont vus  comme des volontaires pour la défense de la patrie.Ce sont ces  représailles qui ont conduit à des actions meurtrières dans des quartiers de Nouna. Ces actions ont plus ciblé  la communauté Peulh qui a pendant longtemps été stigmatisée. Et cette situation a beaucoup frustrée les Peulhs vivants au Burkina-Faso et à Bobo-Dioulasso en particulier.

Vue de la mobilisation lors de cette conférence de presse.

Des enlèvements d’hommes, de femmes et même de leaders religieux sont très fréquents au niveau des Peulhs. Des accusations injustes et sans preuves. Il poursuit en disant que c’est la communauté Peulh qui reste le seul témoin de ce grave massacre. « Nous Peulh de la kossi, nous sommes victime de toutes sortes de pillage. Ces pillages sont d’ordres humains et matériels. Nous devons tous sans distinction, travailler à ce que les Burkinabés s’unissent. Nous avons intérêt à ne pas traité la situation comme le cas de Yirgou. Nous devons éviter de se comporter comme des terroristes. Il ne faut pas que des individus se lèvent à eux seules pour faire des tueries. Rester diviser serait à l’occasion d’autres crises à court et à long terme.

Selon un autre témoin qui a subit les séquelles de la crise, Abdramane SANGARE, imam de son état s’inquiète de l’avenir de se pays suite à ce drame de Nouna. Pour lui, les autorités devraient mettre des moyens pour une garantie de la justice. Arrestation arbitraires, séquestrations, tueries, quelle garantie la justice nous accorde t-elle dans ce pays ? Abdramane SANGARE dit avoir été cherché et emmener par les DOZO chez leur chef. Et chez le chef DOZO, celui-ci a été relâché suite aux appellent d’une hiérarchie militaire. Dans la même logique, Abdramane dénoncent les personnes disparus qui passent de 89 dont la plupart ont été tuées. Au lendemain de ce massacre, de nombreux déplacés internes ont été enregistrés sur le site de l’orphelinat du secteur 22 de la ville de Sya.

Vue du matériel offert aux déplacés internes de Nouna

Pour soutenir ces déplacés internes installé au secteur 22, la communauté Peulh avec le soutient de certaines bonnes volonté ont remis des nattes, de la pâte alimentaire, des sacs de riz ainsi que de nombreux lots de matériels  pour usage.

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