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Mobilité urbaine et  sécurité routière, 124 milliards de nos  francs mobilisés

Le lancement officiel du projet de mobilité et de Développement Urbain des villes Secondaires PMDUVS s’est tenu ce samedi 17 février  2024 dans la  salle de conférence du conseil régional des Hauts-Bassins, à Bobo-Dioulasso. Le PMDUVS, c’est plus de 124 milliards de Franc CFA d’investissement pour améliorer la mobilité urbaine et le bien-être des populations de Bobo-Dioulasso, Kaya et Ouahigouya et 11.000 emploie journalier créées. Cette cérémonie est placée sous le patronage de son excellence monsieur le premier ministre, représenté par le ministre d’Etat, ministre de la communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Judicaél S. SOMBIE

Développer les villes secondaires du Burkina Faso a savoir, Bobo-Dioulasso, Kaya et Ouahigouya en créant de nombreux emplois, tel est la vision globale du Chef de l’Etat ?Le capitaine Ibrahim TRAORE .C’est pourquoi dès l’entamme, le président de la cérémonie, n’a pas manqué de se pencher sur cette le bien-fondé de ce projet.

Pour le ministre d’Etat, ministre de la communication, des Arts et du Tourisme, ce projet s’inscrit dans la stratégie de la Banque mondiale pour répondre aux facteurs de fragilité et conflit au Burkina Faso et dans l’objectif global de l’Institution qui est de mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée de manière durable.  Selon Jean Emmanuel OUEDRAOGO, l’objectif poursuivis par le projet de Développement Urbain des Villes Secondaires sont en cohérence avec ceux de la Politique Nationale de Développement (PND) et son Plan d’Actions pour la Stabilisation et de Développement (PASD). La mise en œuvre s’exécutera sur une période de cinq ans et soutiendra en outre l’accès aux équipements et services publics dans les quartiers densément peuplés et contribuera au relèvement économique des femmes y compris les personnes déplacées internes afin de promouvoir le développement économique local. Le ministre de la communication précise que la présence de l’Etat sera renforcées grâce à l’amélioration des capacités des villes à répondre aux besoins de la population et à prévenir les conflits.

Pour le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland SOMDA, ce projet est le souhait des plus hautes autorités. Pour lui, une étude a été faite pour détecter les problèmes réels de mobilité urbaine qu’elles vivent depuis des années. Le ministre SONDA rassure que le projet dans sa mise en œuvre va apporter une solution à la problématique de mobilité urbaine, amélioration au service sociaux de base.

Le Projet de Mobilité et de Développement Urbain des Villes Secondaires au Burkina FASO est financé a plus de 118 milliards de FCFA par la Banque Mondiale et les 5 milliards par l’Etats du Burkina Faso.

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